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Il loge dans un hôtel, loin de sa petite famille afin de lui épargner le risque de contamination. Il se réveille à 7h du matin pour rejoindre l’hôpital avec son staff réparti en deux équipes : la première chargée des cas confirmés et la deuxième des cas suspects. Après passation des dossiers et des consignes avec l’équipe de garde, il entame le contact avec les cas pris en charge dans l’unité d’isolement selon un protocole rigoureux dont l’objectif est d’éviter la propagation du virus en dehors de la structure sanitaire.
Mustapha Seddiki entretient des relations humaines très profondes avec les cas qu’il prend en charge notamment le patient qui a malheureusement rendu l’âme.
Avec beaucoup de fierté, il met l’accent sur le civisme et l’abnégation de ses collègues qui n’ont pas hésité à se porter volontaires pour l’accompagner dans la mission qui lui a été assignée, sachant qu’ils ont tous des familles qu’ils ne verront qu’après la fin du confinement ou qu’ils ne verront peut-être jamais…
Dès le premier contact avec ses patients, il veille à établir avec eux des relations basées sur la confiance et la franchise. Il leur fournit son numéro de téléphone pour qu’ils puissent le joindre à tout moment.
Mustapha Seddiki n’arrive pas à décrire la joie du staff médical lorsqu’un cas suspect est déclaré négatif, ou qu’un cas confirmé se rétablit. Par contre, sa tristesse fut énorme suite à la mort du premier patient contaminé. « C’était un homme coopératif et formidable, je prie pour son âme », déclare-t-il.
Mustapha Seddiki fut l’un des premiers à avoir décidé de s’installer à l’hôtel. Depuis le début du confinement, il n’a vu son père, sa femme et sa fille qu’une seule fois.
Mustapha Seddiki appelle les habitants de la province à appliquer fermement les consignes des autorités locales et sanitaires.
Selon lui, il est temps d’écouter la voix de la raison car toute la société pourrait payer le prix des actes irresponsables de certains. « Restez chez vous, on est là pour vous ! », conclut-il.