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Son étoile ne cesse de briller car il a non seulement beaucoup de talent mais surtout une forte présence et de la gentillesse. Hamid Kasri devient de plus en plus sollicité aussi bien au Maroc qu’à l’étranger où la musique des Gnaouas fait de plus en plus d’émules. Cela ne date pas d’aujourd’hui à vrai dire, car dès les années 60 des musiciens de renom étaient tombés sous le charme des rythmes et du son des crotales. Jimmy Hendrix, Rolling Stone et par la suite Randy Weston et Bill Lawsell, ont été charmés par cette musique. Cependant, cela ne dépassait pas le cadre de la découverte. A la fin des années 60, un autre musicien et musicologue, en l’occurrence Archi Chep, avait composé un album où cette musique avait une place de choix et qui avait pour nom Yasmina. C’était à l’occasion d’un festival panafricain organisé en Algérie.
Mais c’est sans doute le Festival d’Essaouira qui a levé le voile sur le mystère de cette musique et qui l’a rendue célèbre comme en témoigne le nombre de plus en plus grandissant de musiciens occidentaux qui ont cherché à fusionner cette musique avec leurs propres styles. Tantôt c’était réussi, tantôt ça l’était moins, car la musique gnaouie est d’une complexité telle que les musiciens, qu’ils soient, lauréats de grands conservatoires ou même des sommités de la musique jazz, n’arrivent pas à s’imprégner de la spiritualité et encore moins, à s’insérer dans des rythmes qui ne connaissent pas le demi-temps et qui ne sont donc
pas carrés.
Santana et Led Zepplin font, eux aussi, partie de ceux qui ont tenté la fusion et lors d’une édition récente du Festival d’Essaouira, Pat Meteny, l’un des grands musiciens du jazz rock, avait eu toutes les peines du monde à accompagner les gnaouas.
Mais pour leur faciliter la tâche, des maîtres tels que Hamid Kasri, Guinéa ou Bakbo, ont, en quelque sorte, balisé le terrain à ces accompagnateurs en simplifiant un peu la démarche. Et comme un non gnaoui ne peut s’inviter à la transe de la musique, c’est le contraire qui a favorisé quelques fusions plus ou moins réussies.
Par ailleurs, il va sans dire que la musique des Gnaouas a des vertus thérapeutiques prouvées. Les «Lilas» offrent à ceux qui y participent l’occasion de se défaire des vibrations malfaisantes et des mauvais signes. D’ailleurs, dans leur philosophie, les sectes gnaouies, car il y en a beaucoup, associent la guérison au concours supposé de djinn dont les noms sont associés aux couleurs. La transe devient ainsi la phase suprême de l’extase, la phase où l’on ne sent plus rien et où l’esprit se débarrasse de tout ce qui est mauvais. Ceux qui pratiquent ce genre de rituel sont unanimes quant à son efficacité.
S’agissant de fusion, les musiciens n’arrivent certes pas au stade de la transe mais se trouvent, les étrangers notamment, pris dans cette spiritualité qui les met sans s’en apercevoir en plein dedans, car c’est un genre de musique qui ne peut laisser indifférent.
Mais c’est sans doute le Festival d’Essaouira qui a levé le voile sur le mystère de cette musique et qui l’a rendue célèbre comme en témoigne le nombre de plus en plus grandissant de musiciens occidentaux qui ont cherché à fusionner cette musique avec leurs propres styles. Tantôt c’était réussi, tantôt ça l’était moins, car la musique gnaouie est d’une complexité telle que les musiciens, qu’ils soient, lauréats de grands conservatoires ou même des sommités de la musique jazz, n’arrivent pas à s’imprégner de la spiritualité et encore moins, à s’insérer dans des rythmes qui ne connaissent pas le demi-temps et qui ne sont donc
pas carrés.
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Mais pour leur faciliter la tâche, des maîtres tels que Hamid Kasri, Guinéa ou Bakbo, ont, en quelque sorte, balisé le terrain à ces accompagnateurs en simplifiant un peu la démarche. Et comme un non gnaoui ne peut s’inviter à la transe de la musique, c’est le contraire qui a favorisé quelques fusions plus ou moins réussies.
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