
Autres articles
-
L’exposition "Promenade mathématique à travers Al-Andalus" s’installe au Palais El Badii à Marrakech
-
La culture amazighe marocaine s’invite au Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée
-
Festival Jidar-Rabat Street Art : Le parc Hassan II abrite une œuvre visuelle pluridimensionnelle collaborative
-
L'histoire de Gaza exposée à travers des vestiges archéologiques à l'IMA
Le vernissage de l’exposition "Peinture: le dernier refuge" de l'artiste-peintre Ziyad El Mansouri, a eu lieu jeudi à la galerie House of Beau de Témara, en présence de plusieurs amoureux de culture et d’arts.
Cette exposition inédite, organisée du 22 mai au 22 juillet, à découvrir au sein des deux espaces de la galerie House of Beau de Rabat et de Témara, propose à ses visiteurs une immersion dans un univers où chaque contraste est un témoignage de la condition humaine et du rapport de l’artiste au monde.
Les œuvres d’El Mansouri, lauréat du Prix national d’excellence des jeunes artistes peintres (ministère de la Culture, 2023), arrachent au réel ce qu’il a de plus ténu et de plus véritable, à travers une palette vibrante voire criante, ainsi que des figures tordues et maussades, exprimant un air tragique qui prédomine ses compositions, vacillant entre le rêve et le cauchemar.
Dans une déclaration à la presse, l'artiste a indiqué que cette exposition reflète un côté “très intime et personnel”, affirmant avoir essayé d’explorer plusieurs techniques visant à révéler et partager avec le public ses émotions et ses sensations.
Au fil de ses tableaux, le jeune artiste livre son regard inquiet sur le monde contemporain, mettant notamment en lumière ses vaines agitations, sa violence numérique, son attrait au divertissement creux et son appel à la consommation frénétique, avec une grande sensibilité portée par son trait, ses choix de couleurs et ses personnages désabusés.
L'œuvre d’El Mansouri représente une avancée vers l’intériorité de l’être et dévoilent au public sa propre réalité sans se dissocier du monde, faisant usage de l’expressionnisme comme moyen de représenter le monde, tel qu’il se manifeste à lui, avec des toiles dont émane une narration visuelle qui transcende les frontières traditionnelles et conventionnelles.
Dans une déclaration similaire, Othmane Benlamine, fondateur de la galerie House of Beau, s’est réjoui de cette exposition dont le titre démontre à quel point la peinture est, pour cet artiste, un “acte vital d’existence, une manière de respirer et de réfléchir, de résister et d’apporter de l’espoir”.
"Ce titre est encore plus pertinent compte tenu de l’époque dans laquelle nous vivons, marquée par une certaine volatilité, des crises et des guerres", a-t-il relevé, précisant que l'exposition permet de comprendre la place de la peinture et son rôle en cette période tumultueuse.
Né à Taza en 1998, Ziyad El Mansouri est un peintre et musicien qui vit et travaille à Tétouan. Sa passion artistique naissante le conduit avec sa famille dans la région de Tétouan, où il intègre le lycée Imam El Ghazali dans la section des arts appliqués. Il obtient son baccalauréat en arts appliqués en 2015, puis entre à l'Institut national des beaux-arts de Tétouan, dont il sort diplômé et major de promotion en 2020.
El Mansouri, dont le travail fait désormais partie de collections prestigieuses, notamment la Fondation Blachère pour l'art contemporain africain, explore, dans sa pratique artistique, l'interaction entre l'imagination et la réalité, avec une palette allant du vif au monochrome, pour faire dialoguer lumière et ombre, symbolisant ainsi la dualité de l'existence humaine.
Il figure parmi les artistes talentueux que la galerie House of Beau a exposés à Londres dans le cadre de la foire d'art contemporain africain 1-54 London, où son œuvre a rencontré un grand succès.
Cette exposition inédite, organisée du 22 mai au 22 juillet, à découvrir au sein des deux espaces de la galerie House of Beau de Rabat et de Témara, propose à ses visiteurs une immersion dans un univers où chaque contraste est un témoignage de la condition humaine et du rapport de l’artiste au monde.
Les œuvres d’El Mansouri, lauréat du Prix national d’excellence des jeunes artistes peintres (ministère de la Culture, 2023), arrachent au réel ce qu’il a de plus ténu et de plus véritable, à travers une palette vibrante voire criante, ainsi que des figures tordues et maussades, exprimant un air tragique qui prédomine ses compositions, vacillant entre le rêve et le cauchemar.
Dans une déclaration à la presse, l'artiste a indiqué que cette exposition reflète un côté “très intime et personnel”, affirmant avoir essayé d’explorer plusieurs techniques visant à révéler et partager avec le public ses émotions et ses sensations.
Au fil de ses tableaux, le jeune artiste livre son regard inquiet sur le monde contemporain, mettant notamment en lumière ses vaines agitations, sa violence numérique, son attrait au divertissement creux et son appel à la consommation frénétique, avec une grande sensibilité portée par son trait, ses choix de couleurs et ses personnages désabusés.
L'œuvre d’El Mansouri représente une avancée vers l’intériorité de l’être et dévoilent au public sa propre réalité sans se dissocier du monde, faisant usage de l’expressionnisme comme moyen de représenter le monde, tel qu’il se manifeste à lui, avec des toiles dont émane une narration visuelle qui transcende les frontières traditionnelles et conventionnelles.
Dans une déclaration similaire, Othmane Benlamine, fondateur de la galerie House of Beau, s’est réjoui de cette exposition dont le titre démontre à quel point la peinture est, pour cet artiste, un “acte vital d’existence, une manière de respirer et de réfléchir, de résister et d’apporter de l’espoir”.
"Ce titre est encore plus pertinent compte tenu de l’époque dans laquelle nous vivons, marquée par une certaine volatilité, des crises et des guerres", a-t-il relevé, précisant que l'exposition permet de comprendre la place de la peinture et son rôle en cette période tumultueuse.
Né à Taza en 1998, Ziyad El Mansouri est un peintre et musicien qui vit et travaille à Tétouan. Sa passion artistique naissante le conduit avec sa famille dans la région de Tétouan, où il intègre le lycée Imam El Ghazali dans la section des arts appliqués. Il obtient son baccalauréat en arts appliqués en 2015, puis entre à l'Institut national des beaux-arts de Tétouan, dont il sort diplômé et major de promotion en 2020.
El Mansouri, dont le travail fait désormais partie de collections prestigieuses, notamment la Fondation Blachère pour l'art contemporain africain, explore, dans sa pratique artistique, l'interaction entre l'imagination et la réalité, avec une palette allant du vif au monochrome, pour faire dialoguer lumière et ombre, symbolisant ainsi la dualité de l'existence humaine.
Il figure parmi les artistes talentueux que la galerie House of Beau a exposés à Londres dans le cadre de la foire d'art contemporain africain 1-54 London, où son œuvre a rencontré un grand succès.
Bouillon de culture
Festival
Le long métrage "Joyeux anniversaire" de la réalisatrice norvégienne Nina Elisabeth a remporté le Grand prix Ibn Rochd au 10ème Festival international Agora du cinéma et de la philosophie.
Dans la catégorie du court métrage, c'est le film "Un monde nouveau" du réalisateur français Vincent Capello qui a remport le Grand prix Ibn Rochd.
Lors de la cérémonie de remise des prix, de grandes figures du monde des médias et de l'art ont été honorées, notamment l’acteur et cinéaste marocain Ez El Arab Kaghat, en reconnaissance de sa riche contribution dans les domaines du théâtre, du cinéma et de la télévision.
21 films d’Argentine, de Norvège, d’Espagne et du Maroc ont concouru pour le Grand prix du festival dans ses deux catégories : court et long métrage de fiction.
Le programme de cet événement artistique comprenait plusieurs activités culturelles et artistiques, notamment la signature d’un livre sur le cinéma de l’écrivain Aziz Haddadi, et du roman «L’oiseau de montagne» de Mohamed Zouhri, l’organisation de deux ateliers sur le cinéma, l’éducation et la réalisation cinématographique à destination des étudiants, ainsi qu’une master class et une table ronde traitant du thème: «Cinéma et philosophie, quel rapport ?».
L’édition 2025 du Festival international Agora du cinéma et de la philosophie a été organisée sous le thème "Cinéma et dialogue des cultures", mettant à l’honneur le cinéma norvégien comme invité spécial. Un hommage a été rendu, à cet effet, à la réalisatrice, scénariste et productrice norvégienne Nina Elisabeth.
Le long métrage "Joyeux anniversaire" de la réalisatrice norvégienne Nina Elisabeth a remporté le Grand prix Ibn Rochd au 10ème Festival international Agora du cinéma et de la philosophie.
Dans la catégorie du court métrage, c'est le film "Un monde nouveau" du réalisateur français Vincent Capello qui a remport le Grand prix Ibn Rochd.
Lors de la cérémonie de remise des prix, de grandes figures du monde des médias et de l'art ont été honorées, notamment l’acteur et cinéaste marocain Ez El Arab Kaghat, en reconnaissance de sa riche contribution dans les domaines du théâtre, du cinéma et de la télévision.
21 films d’Argentine, de Norvège, d’Espagne et du Maroc ont concouru pour le Grand prix du festival dans ses deux catégories : court et long métrage de fiction.
Le programme de cet événement artistique comprenait plusieurs activités culturelles et artistiques, notamment la signature d’un livre sur le cinéma de l’écrivain Aziz Haddadi, et du roman «L’oiseau de montagne» de Mohamed Zouhri, l’organisation de deux ateliers sur le cinéma, l’éducation et la réalisation cinématographique à destination des étudiants, ainsi qu’une master class et une table ronde traitant du thème: «Cinéma et philosophie, quel rapport ?».
L’édition 2025 du Festival international Agora du cinéma et de la philosophie a été organisée sous le thème "Cinéma et dialogue des cultures", mettant à l’honneur le cinéma norvégien comme invité spécial. Un hommage a été rendu, à cet effet, à la réalisatrice, scénariste et productrice norvégienne Nina Elisabeth.