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Dans la plateforme dont il développera les grandes lignes en l’occasion, Talbi expliquera d’entrée que son programme n’est pas une alternative à la plateforme d’orientation préparée par la commission préparatoire du IXème Congrès de l’USFP, mais qu’il ne contient que les éléments essentiels qui reflètent la vision qu’il mettra en application au cas où il accéderait au poste de Premier secrétaire du parti de la Rose. Cependant, il insiste sur la nécessité d’actualiser le Rapport idéologique approuvé par le Congrès extraordinaire du parti en 1975 qui constitue «une référence essentielle» de l’USFP.
Son programme est en quelque sorte un contrat avec tous les militants du parti «fondé essentiellement sur la nécessité de lier la responsabilité avec la reddition des comptes, c’est-à-dire que chaque responsable, quelle que soit sa fonction au sein du parti, est obligé de rendre des comptes aux militants selon des procédures claires et bien définies». Et d’ajouter : «Le Premier secrétaire du parti ne doit pas assumer le poste de chef de gouvernement, et ne doit occuper aucun poste électif ou officiel, et ce pour se consacrer entièrement à la gestion des affaires du parti».
Pour lui, le futur Premier secrétaire de l’USFP a l’obligation de renforcer le parti pour qu’il récupère sa position d’antan, et ce en réhabilitant l’action politique pour qu’elle soit au service des forces populaires, en insistant dans toutes les initiatives du parti sur les questions sociétales et les problèmes essentiels des citoyens tels que le chômage, le droit à un logement salubre, la lutte contre l’inflation, la dignité, la liberté, etc., et en adoptant un discours de la clarté, de la franchise et de l’autocritique avec les citoyens. Il doit également prendre des mesures fermes à l’encontre de tout membre ou responsable du parti qui aurait commis un acte de nature à porter atteinte à sa réputation aux yeux des citoyens.
Mohamed Talbi s’engage par ailleurs à clarifier la relation entre le parti et les autres acteurs de la vie politique, et ce pour «préserver la souveraineté de ses décisions», et à renforcer les relations avec les partis de gauche en vue de les unir de façon démocratique.
Une autre préoccupation qui taraude Mohamed Talbi est celle concernant le renforcement et l’élargissement de la base du parti. Dans ce sens, il s’engage à ce que le nombre d’adhérents atteigne 100.000 militants avant 2016. Il s’engage également à démocratiser le parti en matière de prise de décisions à tous les niveaux, à garantir la transparence dans la gestion de toutes les affaires du parti, y compris la gestion financière, et à donner plus de prérogatives à la région dans tous les dossiers qui ont rapport avec la spécificité de chaque région, son organisation et quand il s’agit de choisir les représentants du parti dans toutes les opérations électives organisées au niveau régional.
Le programme de Mohamed Talbi met enfin en exergue la nécessité de développer les mécanismes de la communication partisane, soit avec la société, soit au sein du parti lui-même pour échanger les informations et les données entre les responsables et les militants.