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Les forces françaises et les forces maliennes ont repris ces derniers jours les villes de Gao et Tombouctou, ce qui leur a redonné le contrôle de l’ensemble de la boucle du Niger. L’armée française a également pris le contrôle de l’aéroport de la ville de Kidal dans la nuit de mardi à mercredi.
«Une bonne partie de la mission est accomplie mais je ne sais pas si le plus dur est fait, parce qu’une chose est de reconquérir les territoires occupés et une autre est de réorganiser la vie et de faire en sorte que les gens qui ont vécu ensemble pendant des siècles réapprennent à vivre ensemble», souligne Dioncounda Traoré.
Paris a appelé mercredi les autorités maliennes à «engager sans plus attendre des discussions avec les représentants légitimes des populations du Nord (élus locaux, société civile) et les groupes armés non terroristes reconnaissant l’intégrité du Mali».
«Seul un dialogue Nord-Sud permettra de préparer le retour de l’Etat malien dans le Nord du pays», a dit un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Quant aux exactions dont l’armée malienne a été accusées par plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme, il a prévenu que toute personne qui commettrait de tels actes serait poursuivie devant la justice.
Le chef du groupe islamiste armée Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly, sera pour sa part «jugé, comme il faut» s’il est arrêté par l’armée malienne. «Il sera jugé certainement au Mali, il sera peut-être jugé par les tribunaux internationaux parce qu’il a quand même commis beaucoup d’exactions et il est responsable des massacres et des mutilations et je pense qu’il devra répondre de tout ça».
Le chef de l’Etat a par ailleurs affirmé de nouveau qu’il ne se présenterait pas à l’élection présidentielle qui pourrait se tenir avant le 31 juillet prochain.