Maroc- Sénégal en amical : Un match au goût des deux entraîneurs

Dans le cadre de sa préparation pour le match retour contre la R D Congo, comptant pour le 2e tour des éliminatoires des Jeux olympiques 2012 qui auront lieu à Londres, l’équipe olympique marocaine a été tenue en échec par son homologue du Sénégal, au stade El Harti de Marrakech, par 2 buts partout. Un test très important pour les deux entraîneurs qui veulent apporter les dernières retouches à leurs formations avant les confrontations de la semaine prochaine. Concernant le choix du Harti, le coach national explique cela par le fait que son équipe jouera à Kinshasa sur une pelouse synthétique, et donc il était logique de chercher à s’acclimater aux circonstances du match retour, à savoir le stade et l’horaire du match, prévu pour 16h 30. Pour ce qui est de la rencontre, elle fut en somme d’un niveau très moyen, malgré quelques jolies phases de jeu en seconde période. En première mi- temps, les 20 premières minutes furent dominées de bout en bout par les Sénégalais qui auraient pu parquer au moins trois buts. Mais contre toute attente, ce sont les locaux qui ont ouvert la marque, suite à un penalty transformé par Yassine Qasmi. Quatre minutes plus tard, l’arbitre accorde un second penalty aux Marocains, mais le tir de Hamdallah fut arrêté par le gardien Ousmane Mane. Pendant le temps additionnel, un troisième penalty fut sifflé, mais cette fois-ci pour les Sénégalais, permettant à Dielani Fall de remettre les pendules à l’heure. De retour des vestiaires, les Marocains semblaient plus entreprenants et cherchaient à inquiéter la défense adverse. Toutefois, ce sont les Sénégalais qui ont inscrit le deuxième but par le biais du même Dielani Fall, avant que les locaux n’égalisent grâce à un joli tir des 25 mètres de Nabil Cherradi. Tout compte fait, le résultat de parité arrange les deux protagonistes, car, si les visiteurs ont plus ou moins dominé les débats en première période, les coéquipiers d’El Kharroubi ont développé un fond de jeu plutôt intéressant en seconde, et ce malgré la chaleur et le mauvais état du gazon du Harti.
 Au terme de cette rencontre, Pim Veerbek a déclaré : « Je peux dire en gros que c’était un test très concluant dans la mesure où l’adversaire nous a mis dans les circonstances du match retour, et donc je dirais que c’était parfait pour un match de préparation. Notre principal objectif était d’abord de trouver un adversaire à la hauteur de nos attentes et ce fut le cas. Ensuite, on voulait jouer sur un gazon synthétique pour se familiariser un peu avec ce qui nous attend à Kinshasa. Enfin, on comptait donner aux joueurs qui n’ont pas joué tout le match aller l’occasion d’avoir la même condition physique que les autres. Maintenant, on va essayer de revoir les images de ce match et apporter des solutions à ce qui ne va pas».
 De son côté, Abdoulaye Sarr a dit : «Je tiens d’abord à remercier la FRMF pour nous avoir donné l’occasion de jouer ce match, et pour l’accueil et l’hospitalité qui font, comme nous le savions, le principe majeur des Marocains. Pour notre prochain match contre la Tunisie, on ne peut pas rêver d’une meilleure préparation que celle d’aujourd’hui contre la sélection olympique marocaine. D’abord, il faut mentionner qu’on est venu avec un groupe amputé de quatre éléments qui n’ont pas pu nous rejoindre pour des raisons professionnelles. Cela ne nous a pas empêché de  faire un bon début de match, malgré la multitude d’occasions qu’on a ratées. En seconde période, la chaleur du gazon a eu de l’effet sur nos joueurs, d’autant plus que les changements opérés par les Marocains les ont mis dans leur temps fort. En gros, on peut dire qu’il y a de bons enseignements à tirer de ce match. On a vu un groupe compact, des automatismes intéressants et donc je dirais que dans l’ensemble, le match était équilibré. Pour finir, comme je connais bien le football congolais, je dis à mes amis marocains d’être patients lors de leur match retour, de chercher à marquer le plus tôt possible pour déstabiliser l’adversaire. Merci à tous encore une fois».