Les négociations entre le président du Wydad et l’entraîneur français Bertrand Marchand n’ont pas abouti. Un échec, selon des sources proches des deux parties dû principalement au volet financier. C’est là où les pourparlers ont buté semble t-il. Le technicien français aurait réclamé la faramineuse somme de 20 mille euros alors que le président Akram n’en a offert que 15 mille. Cependant, certaines sources pensent qu’au-delà du côté financier, d’autres divergences ont surgi lors des négociations dont les choix de l’adjoint de l’entraîneur et du préparateur physique ainsi que d’autres clauses du contrat au cas où l’une des parties voudrait résilier ce dernier. Le président Akram qui a battu le record concernant l’engagement d’entraîneurs au club rouge est devenu un expert en la matière et ne voudrait pas commettre des erreurs comme auparavant. Romao le « revenant » qui a quitté le Koweït aimerait revenir à l’ambiance de la Botola dans sa version professionnelle et beaucoup d’observateurs pensent que Romao aurait plus de chance que d’autres pour signer un contrat avec le Wydad. C’est un technicien qui connaît les maisons rouge et verte puisqu’il avait entraîné les deux clubs de la métropole. Selon Wydad.news.com, Akram le considère comme le coach idéal pour le WAC. Pour lui « Romao reste l’unique coach disponible sur la planète ». Le Portugais, champion du Maroc en 2006 avec le Wydad puis en 2009 avec le Raja, est attendu incessamment à Casablanca. Arrivé au Wydad en 2005, il a été sacré champion du Maroc de football lors de la saison 2005-2006 et a été élu meilleur entraîneur de l'année. En 2007, il a entraîné le club d’Al Arabi du Qatar. Entre 2008 et 2010, il revient au Maroc pour entraîner le rival du Wydad, le Raja de Casablanca avec lequel il remporte également le Championnat du Maroc de football 2008-2009. Pour la première fois de l'histoire récente du football marocain, un même entraîneur remporte le titre avec les deux grands clubs de la métropole. Dernière étape du Portugais fut le Koweït qu’il vient de quitter pour atterrir, pour la deuxième fois, du côté du complexe Benjelloun.
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