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L’armée malgache a pris d’assaut lundi soir les bureaux de la présidence dans le centre de la capitale pour «précipiter le départ» de Marc Ravalomanana, dont l’opposition réclame désormais l’arrestation. Une action qui laisse à penser qu’un coup d’Etat militaire est en cours à Madagascar.
«Le président est triste par rapport à ce qui se passe», a commenté ce mardi matin Andry Ralijaona, porte-parole de la présidence malgache. Selon lui, la prise des bureaux de la présidence par l’armée «provoque une réaction exacerbée de la population par rapport aux forces de l’ordre. C’est la confusion totale», a-t-il déploré, estimant qu’«on était au pic de la crise en ce qui concerne les militaires».
La situation était relativement calme hier matin aux abords des bureaux de la présidence, et de nombreux militaires étaient déployés autour de l’enceinte du bâtiment, a constaté une journaliste de l’AFP. Trois véhicules blindés montés de mitrailleuses, trois camions militaires et plusieurs dizaines de soldats portant des bérets rouges étaient postés devant les bureaux.
L’avenue menant à ce palais d’Ambohitsorohitra a été fermée à la circulation et plusieurs dizaines de badauds tenus à distance par des éléments de la gendarmerie observaient la scène de loin. «Il n’y a pas eu de confrontation cette nuit; la situation est calme», a commenté à l’AFP un sergent du 1er régiment des forces d’intervention d’Ivato (R.F.I), face aux grilles du portail d’entrée et à un pilier en pierre abattus lors de l’assaut lundi soir.







