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La Commission européenne cherche actuellement à piocher dans les quelque 200 milliards d'euros d'avoirs de la Banque centrale russe, gelés dans l'UE en raison de sanctions prises par les 27 contre Moscou, afin de financer un prêt à l'Ukraine où la Russie mène depuis bientôt quatre ans une offensive à grande échelle.
L'UE bute sur l'opposition de la Belgique, où se trouvent l'essentiel de ces avoirs et la société Euroclear, mais espère parvenir à un accord final lors d'une réunion la semaine prochaine.
La Banque centrale russe a déclaré vendredi qu'elle "déposait une plainte contre Euroclear au tribunal arbitral de Moscou", en accusant la société belge d'"actions illégales".
"Les actions du dépositaire Euroclear ont causé un préjudice à la Banque de Russie en raison de l'impossibilité de gérer les liquidités et les titres" lui appartenant, a déclaré l'institution dans un communiqué.
Selon les médias publics russes, la plainte sera déposée vendredi, la somme revendiquée étant composée du montant des avoirs gelés et de l'indemnisation du manque à gagner.
Moscou considère comme illégales les sanctions internationales à son encontre, notamment le gel de ses avoirs, et qualifie leur utilisation de vol.
Euroclear n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat mais un porte-parole a déclaré que la société "se bat actuellement contre plus d'une centaine de recours juridiques en Russie".
Jeudi, les 27 pays de l'UE ont levé un obstacle clé à l'utilisation de ces avoirs gelés en pérennisant les sanctions contre Moscou qui servent de base à leur immobilisation pour financer un prêt de 90 milliards d'euros à Kiev.
Selon le plan de la Commission, l'Ukraine ne devrait rembourser ce prêt que si la Russie lui paie des réparations. Si Moscou refuse, alors les sanctions ayant conduit au gel de ces avoirs resteraient en place, Kiev n'aurait rien à débourser, et la Russie ne pourrait toujours pas exiger le retour ce ses avoirs.
Reste encore à convaincre la Belgique, qui refuse toujours de donner son accord à ce recours aux avoirs russes, de peur d'être le seul pays à payer les pots cassés en cas de problème.










