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Quasiment toutes les régions de ce pays sont, en effet, infestées par des criquets, à tous les stades d'évolution, dont certaines populations sont en phase de regroupement.
"Des populations acridiennes sont dispersées sur presque l’ensemble du pays. Ces populations sont en début de regroupement notamment aux environs de Nouakchott et au Trarza" (région du sud-ouest comprenant Nouakchott), a affirmé le Centre national de lutte antiacridienne à Nouakchott.
Aussi, le Maroc et les pays avoisinants suivent-ils de près cette situation qui pourrait vite dégénérer. Les conditions marquées cette année par une pluviométrie dépassant la normale en Mauritanie provoquant même des inondations ont favorisé la reproduction de ces insectes ravageurs. D’où risque pour les pays limitrophes.
Selon le Centre national de lutte antiacridienne au Maroc (C.N.L.A.A), la situation est calme dans les régions parcourues lors des actions de prospection. Seule une dizaine d’ailés isolés à l’état solitaire immatures, matures ou en cours de maturation, a été observée dans certaines localités où les conditions écologiques sont favorables. Pour faire face à cette situation, des équipes de traitement ont été déployées dans toutes les zones infestées, notamment dans le nord jouxtant le Maroc, ont souligné des responsables du Centre national de lutte antiacridienne.
Concernant la superficie totale traitée jusqu’à ce jour par des équipes terrestres dotées de moyens appropriés, elle s’élève à 14.835,5 ha, peut-on lire sur le site officiel du Centre national sur la lutte acridienne. A noter que cette action de traitement a débuté le 20 septembre dernier.