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'Ici, on est né dans la neige', lâche Donald Desrosiers, directeur de l'entretien des installations à l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal, qui accueille 12,8 millions de passagers par an. Compatissant envers les Européens, aux prises avec des chutes de neige inhabituelles qui ont causé de graves difficultés au transport aérien, notamment à l'aéroport londonien d'Heathrow, il se montre très serein quand on l'interroge sur la façon de gérer les 'tempêtes' de neige à Montréal, comme ailleurs au Canada.
'Nous avons, explique-t-il, soixante-dix ans d'expérience à l'aéroport de Montréal, des équipements à la fine pointe de la technologie et un personnel très professionnel', dédiés à l'application d'un plan d'entretien hivernal rigoureux. Le tout est bien sûr coûteux mais quand la neige tombe cinquante fois par hiver, avec une moyenne annuelle de 2,20 mètres au total, sans compter de fréquentes pluies verglaçantes, un aéroport comme celui de Montréal ne peut se permettre de faire les choses à moitié. Surtout s'il veut rester fidèle à sa réputation d'aéroport ultra-performant en matière d'enlèvement de la neige et de la glace, réputation reconnue par un premier prix remporté en 2008 au concours américain Balchen/Post, catégorie grands aéroports.
La compagnie Aéro Mag a le contrat de dégivrage des avions depuis 1997. Avec sa soixantaine d'employés saisonniers, elle dégivre 7 000 aéronefs par an à l'aéroport de Montréal ! Le reste du travail 'hivernal' se fait en interne. 'Nous surveillons en permanence, explique M. Desrosiers, les prévisions météo émanant de deux sources différentes. J'ai 110 employés sur le qui-vive, prêts à venir travailler en équipes de jour et de nuit, sept jours sur sept, avec des quarts de douze heures, en cas de chutes de neige ou de verglas.
'Nous avons, explique-t-il, soixante-dix ans d'expérience à l'aéroport de Montréal, des équipements à la fine pointe de la technologie et un personnel très professionnel', dédiés à l'application d'un plan d'entretien hivernal rigoureux. Le tout est bien sûr coûteux mais quand la neige tombe cinquante fois par hiver, avec une moyenne annuelle de 2,20 mètres au total, sans compter de fréquentes pluies verglaçantes, un aéroport comme celui de Montréal ne peut se permettre de faire les choses à moitié. Surtout s'il veut rester fidèle à sa réputation d'aéroport ultra-performant en matière d'enlèvement de la neige et de la glace, réputation reconnue par un premier prix remporté en 2008 au concours américain Balchen/Post, catégorie grands aéroports.
La compagnie Aéro Mag a le contrat de dégivrage des avions depuis 1997. Avec sa soixantaine d'employés saisonniers, elle dégivre 7 000 aéronefs par an à l'aéroport de Montréal ! Le reste du travail 'hivernal' se fait en interne. 'Nous surveillons en permanence, explique M. Desrosiers, les prévisions météo émanant de deux sources différentes. J'ai 110 employés sur le qui-vive, prêts à venir travailler en équipes de jour et de nuit, sept jours sur sept, avec des quarts de douze heures, en cas de chutes de neige ou de verglas.