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Après six mois d’évolution en dents de scie, observée durant les mois de mai (-0,2%), juin (0,2%), juillet (0,8%), août (-0,1), septembre (0,1%) et octobre (0,3%) de l’année écoulée, il a enregistré une stagnation au cours du mois de novembre dernier en glissement mensuel.
D’après les explications de l’organisme public dirigé par Ahmed Lahlimi Alami, la stabilité des prix à la production enregistrée au cours du mois de novembre dernier est la résultante de la hausse des prix de 0,5% de l’«Industrie automobile», de 0,1% des «Industries alimentaires» et de la «Fabrication de produits métalliques» et de 0,4% de l’«Industrie de l’habillement».
Dans sa note d’information relative à l’indice des prix à la production industrielle, énergétique et minière du mois de novembre 2023, l’institution justifie également cette stagnation par la décélération des prix de 0,6% de la «Métallurgie», de 0,8% de la «Fabrication des produits en caoutchouc et en plastique» et de 0,1% de l’«Industrie chimique».
Pour rappel, le recul des prix à la production à 0,3% enregistré au cours du mois précédent (octobre) résultait de la baisse des prix de 0,9% des «Industries alimentaires» et de 0,1% de la «Métallurgie» et de la hausse des prix de 0,8% de l’«Industrie d’habillement» et de 0,7% de l’«Industrie du textile».
En ce qui concerne la hausse observée un mois plus tôt (septembre ; 0,1%), elle avait été attribuée à la hausse des prix de 0,2% des «Industries alimentaires», de 0,9% de l’«Industrie de l’habillement», de 0,3% de la «Métallurgie» et de l’«Industrie du textile», de 0,4% du «Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège» et de 0,1% de l’«Industrie du cuir et de la chaussure».
Dans sa note d’information relative à cette période, le Haut-commissariat avait également justifié cette évolution par la baisse des prix de 0,3% de l’«Industrie automobile» et de 0,1% de la «Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique».
S’agissant du recul des prix à la production enregistré en août de la même année, l’institution l’avait lié à la baisse des prix de 4% de la «Métallurgie» et à la hausse des prix de 1,4% de l’«Industrie de l’habillement» et de 0,2% des «Industries alimentaires».
Quant à l’évolution des prix constatée en juillet, sa hausse avait été justifiée par celle des prix de 2,9% de l’«Industrie chimique», de 0,9% des «Industries alimentaires», de 1,1% de la «Fabrication de boissons», de 0,2% de la «Métallurgie», de 0,3% de la «Fabrication des produits en caoutchouc et en plastique» et de 0,1% de la «Fabrication des machines et équipements».
Précisons que cette variation avait été aussi attribuée à la baisse de 0,7% de l’«Industrie du textile», de 0,1% de la «Fabrication d’équipements électriques» et de 0,3% du «Travail du bois».
Rappelons également que les indices des prix à la production du secteur des «Industries manufacturières hors raffinage de pétrole» ont connu une série de hausses durant les quatre premiers mois de l’année : janvier (0,3%), février (0,4%), mars (0,2%) et avril (0,3%).
Il est important de noter, par ailleurs, que les indices des prix à la production des «Industries extractives», de la «Production et distribution d’électricité» et de la «Production et distribution d’eau» ont connu une stagnation au cours du mois de novembre dernier.
Alain Bouithy









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