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A fleurs, rayures ou unis, les papiers peints feraient partie des matériaux de décoration dangereux pour la santé. En effet, ils abriteraient des toxines qui sous l'effet de l'humidité deviendraient volatiles et inhalables.
Les toxines produites par trois espèces de champignons qui se développent dans le papier peint, passent à l'état d'aérosols et deviennent facilement inhalables, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Applied and Environmental Microbiology. Sous cette forme, elles deviennent dangereuses pour la santé et peuvent provoquer le «syndrome du bâtiment malsain».
De nombreux champignons peuvent se développer sur des matériaux de construction dans des environnements intérieurs si l'humidité est suffisamment élevée. Parmi les espèces fréquemment observées, certains sont des producteurs puissants de mycotoxines. Cette présence de champignons dans les environnements intérieurs soulève la question de l'exposition possible des occupants à ces composés toxiques par inhalation.
Pour comprendre l'activité et la présence de ces toxiques, les chercheurs de l'Université de Toulouse en France ont étudié la production de mycotoxines par les Penicillium brevicompactum, Aspergillus versicolor et Stachybotrys chartarum pendant leur croissance sur du papier peint et ont contrôlé la contamination de l'air.
«Dans cette étude, nous avons démontré que trois espèces toxinogènes différentes produisent des mycotoxines pendant leur développement sur le papier peint. Ces toxines peuvent ensuite se retrouver dans l'air, au moins en partie. Ce transfert vers l'air nécessite des vitesses d'air qui peuvent être rencontrées dans les «conditions de vie réelles» dans les bâtiments», conclut Brankica Aleksic chercheuse à l'Université de Toulouse et auteure de l'étude.
Les toxines produites par trois espèces de champignons qui se développent dans le papier peint, passent à l'état d'aérosols et deviennent facilement inhalables, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Applied and Environmental Microbiology. Sous cette forme, elles deviennent dangereuses pour la santé et peuvent provoquer le «syndrome du bâtiment malsain».
De nombreux champignons peuvent se développer sur des matériaux de construction dans des environnements intérieurs si l'humidité est suffisamment élevée. Parmi les espèces fréquemment observées, certains sont des producteurs puissants de mycotoxines. Cette présence de champignons dans les environnements intérieurs soulève la question de l'exposition possible des occupants à ces composés toxiques par inhalation.
Pour comprendre l'activité et la présence de ces toxiques, les chercheurs de l'Université de Toulouse en France ont étudié la production de mycotoxines par les Penicillium brevicompactum, Aspergillus versicolor et Stachybotrys chartarum pendant leur croissance sur du papier peint et ont contrôlé la contamination de l'air.
«Dans cette étude, nous avons démontré que trois espèces toxinogènes différentes produisent des mycotoxines pendant leur développement sur le papier peint. Ces toxines peuvent ensuite se retrouver dans l'air, au moins en partie. Ce transfert vers l'air nécessite des vitesses d'air qui peuvent être rencontrées dans les «conditions de vie réelles» dans les bâtiments», conclut Brankica Aleksic chercheuse à l'Université de Toulouse et auteure de l'étude.