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Il faut dire que ces déclarations qui n’ont pas, pour le moment, un caractère officiel viennent suite au verdict dans l’affaire du manifestant qui a pu se hisser, le vendredi 1er novembre, sur le toit du consulat d’Algérie à Casablanca, et en arracher le drapeau. La manifestation a été organisée, il faut le rappeler, à la suite des propos du président moribond Bouteflika au sujet des droits de l’Homme dans nos provinces du Sud et que le Maroc dans toutes ses composantes n’a pas appréciés. Une autre provocation de l’armée qui gouverne réellement l’Algérie par le biais de la lettre envoyée à la réunion d’Abuja par Bouteflika. Les Marocains n’ont assurément pas apprécié aussi l’acte de l’individu qui a arraché le drapeau algérien mais il est certain que l’escalade était voulue du côté algérien. Il faut dire que les autorités algériennes qui n’arrivent plus à convaincre grand monde de la justesse de leur thèse font dans l’escalade. Et ils ont trouvé dans le verdict de la justice marocaine dans cette affaire, un prétexte pour se lancer dans une nouvelle campagne de dénigrement et de menaces contre le Maroc. La justice est indépendante et le jugement doit être respecté par tous. De plus, l’Algérie n’a pas à s’immiscer dans les décisions de la justice d’un pays souverain.
Il est connu qu’en Algérie les différentes composantes du pouvoir disposent de canaux médiatiques pour diffuser les informations voulues en temps voulu. Et il faut dire que l’offensive diplomatique Royale gêne énormément les généraux qui s’emploient à attiser un climat déjà tendu entre les deux pays. Leur intérêt est de cacher au peuple algérien la grande vérité, à savoir la misère dans un pays pétrolier.
Officieux ou officiels, les propos de Bellani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères algérien ne changeraient pas grand-chose à la réalité. Les relations entre les deux pays sont à leur plus bas niveau. Les frontières sont fermées et l’Algérie refuse leur ouverture alors que les représentations dans les deux pays ne sont qu’une formalité diplomatique sans plus. Certes, la société civile dans les deux pays ainsi que les intellectuels des deux pays frères entretiennent de très bonnes relations et s’activent à réchauffer des relations glaciales, cependant ils butent contre un régime algérien hostile et qui souffle le chaud et le froid. Mais ce qui est sûr, c’est que cette situation créée de toutes pièces par le régime algérien nuit aux intérêts des deux peuples.