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Si la chasse menace depuis des années de nombreuses espèces, elle emprunte aujourd’hui un aspect bien particulier, la quête de trophées. Le lion d’Afrique n’échappe pas à cette cruelle pratique. Cible favorite des chasseurs américains, il représente un butin considérable.
A la base pourchassée par les habitants des villages locaux, le lion d’Afrique doit aujourd’hui faire face à un nouveau prédateur, le chasseur de trophées. Cette pratique a pour seul objectif de prélever quelques parties de la dépouille de l’animal. Du tapis de peau à la griffe en collier, ces objets entretiendront un funeste commerce florissant aux Etats-Unis et dans le reste du monde.
Sur l’ensemble des exterminations effectuées par l’Homme ces dix dernières années, deux tiers sont dues à la quête de trophées pratiquée par les chasseurs américains. Ce phénomène a largement participé à la diminution du nombre de lions en Afrique. En un siècle, la quantité d’individus est passée de 200.000 à 40.000, voire 23.000 selon certaines estimations. Des chiffres qui ne laissent pas les organisations de protection des animaux indifférentes.
Celles-ci ont lancé un appel à la Maison Blanche afin d’interdire l’importation de trophées provenant d’espèces menacées. Le rapport déposé mardi par ces organisations est sans appel. Il dénonce les risques d’une telle pratique à travers des constats alarmants. En 10 ans, la chasse américaine a doublé avec un certain penchant pour l’extermination des mâles dominants. Une tendance dangereuse qui pourrait mener aux décès d’autres mâles du groupe à l’occasion de luttes pour la dominance.
Toutefois, les experts de la faune ne préconisent pas une interdiction totale de la chasse mais une pratique modérée. En effet, la chasse peut dans certains cas, contribuer à la conservation des espèces par le maintien de zones sauvages. L’interdiction de cette pratique amènerait les gouvernements à générer des bénéfices sur l’élevage ou l’agriculture provoquant la destruction de ces zones.
A la base pourchassée par les habitants des villages locaux, le lion d’Afrique doit aujourd’hui faire face à un nouveau prédateur, le chasseur de trophées. Cette pratique a pour seul objectif de prélever quelques parties de la dépouille de l’animal. Du tapis de peau à la griffe en collier, ces objets entretiendront un funeste commerce florissant aux Etats-Unis et dans le reste du monde.
Sur l’ensemble des exterminations effectuées par l’Homme ces dix dernières années, deux tiers sont dues à la quête de trophées pratiquée par les chasseurs américains. Ce phénomène a largement participé à la diminution du nombre de lions en Afrique. En un siècle, la quantité d’individus est passée de 200.000 à 40.000, voire 23.000 selon certaines estimations. Des chiffres qui ne laissent pas les organisations de protection des animaux indifférentes.
Celles-ci ont lancé un appel à la Maison Blanche afin d’interdire l’importation de trophées provenant d’espèces menacées. Le rapport déposé mardi par ces organisations est sans appel. Il dénonce les risques d’une telle pratique à travers des constats alarmants. En 10 ans, la chasse américaine a doublé avec un certain penchant pour l’extermination des mâles dominants. Une tendance dangereuse qui pourrait mener aux décès d’autres mâles du groupe à l’occasion de luttes pour la dominance.
Toutefois, les experts de la faune ne préconisent pas une interdiction totale de la chasse mais une pratique modérée. En effet, la chasse peut dans certains cas, contribuer à la conservation des espèces par le maintien de zones sauvages. L’interdiction de cette pratique amènerait les gouvernements à générer des bénéfices sur l’élevage ou l’agriculture provoquant la destruction de ces zones.