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L'attaque de la base de Kolbiyow, tenue par des soldats kényans opérant dans le cadre de la mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom), a débuté quand un shebab s'est fait exploser au volant d'une voiture piégée en vue d'ouvrir une brèche pour pénétrer dans le camp.
Des combattants shebab ont ensuite attaqué ce dernier depuis plusieurs directions.
Coutumiers des attaques contre des bases militaires étrangères en Somalie, les shebab ont affirmé avoir pris la base, tué "un grand nombre" de soldats kényans, et s'être emparés de véhicules et divers équipements militaires.
"Les combattants ont pris le contrôle de la base et de toute la zone de Kolbiyow après avoir massacré les infidèles kényans", ont-ils dit dans un communiqué.
L'armée kényane a de son côté soutenu avoir repoussé l'attaque et avoir tué "un grand nombre" de shebab.
"L'information relayée par les terroristes sur les réseaux sociaux est fausse et fait partie intégrante de leur propagande", a déclaré Paul Njuguna, porte-parole des forces kényanes (KDF), dans un communiqué.
"Une opération en vue de pacifier la zone est en cours, avec le soutien des forces aériennes et terrestres", a-t-il ajouté.
Les bilans de ce type d'attaque sont impossibles à vérifier de manière indépendante.
Les shebab ont l'habitude d'exagérer le bilan de leurs attaques, tandis que le Kenya minimise généralement les pertes encourues.
Les shebab ont mené plusieurs attaques d'ampleur contre des bases de l'Amisom en utilisant le même modus operandi que vendredi. En janvier 2016, à El-Adde (sud de la Somalie), ils ont revendiqué la mort de plus de 100 soldats kényans, des informations invérifiables mais jugées crédibles par plusieurs sources sécuritaires à Nairobi.
Le Kenya n'avait pas fourni de bilan. Quelque 22.000 soldats africains sont actuellement déployés en Somalie dans le cadre de la mission de l'UA.
Ils soutiennent le fragile gouvernement somalien contre les shebab, qui ont juré sa perte.
Confrontés à la puissance de feu de l'Amisom déployée en 2007, les shebab ont été chassés de Mogadiscio en août 2011. Ils ont ensuite perdu l'essentiel de leurs bastions, mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d'où ils mènent des opérations de guérilla et des attentat-suicide, souvent jusque dans la capitale.
 

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