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"Près d'une journée s'est écoulée et la Russie n'a toujours pas fourni de preuves plausibles à l'appui de ses accusations selon lesquelles l'Ukraine aurait attaqué la résidence de Poutine" dans la région de Novgorod, a déclaré M. Sybiga sur les réseaux sociaux, assurant qu'"aucune attaque de ce type n'a eu lieu".
"Nous avons été déçus et préoccupés de voir les déclarations des parties émiratie, indienne et pakistanaise exprimant leurs inquiétudes au sujet d'une attaque qui n'a jamais eu lieu", a poursuivi M. Sybiga.
Le Premier ministre indien Narendra Modi s'est notamment dit mardi, sur X, "profondément préoccupé par des informations faisant état" d'une attaque ayant visé la résidence du président russe.
"De telles réactions face aux affirmations manipulatrices et infondées de la Russie ne font que servir la propagande russe et encourager Moscou à commettre davantage d'atrocités et de mensonges", a-t-il ajouté, estimant que "cela sape le processus de paix constructif qui progresse actuellement".
Moscou a accusé lundi Kiev d'avoir visé dans la nuit de dimanche à lundi avec 91 drones une résidence de Vladimir Poutine située entre Moscou et Saint-Pétersbourg.
Cette accusation intervenait au lendemain d'une rencontre en Floride entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue américain Donald Trump, qui pousse à une résolution du conflit près de quatre ans après le début de l'invasion russe de l'Ukraine.
Lors de son briefing quotidien mardi, auquel a participé l'AFP, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov n'a pas fourni de preuve, assurant que les drones avaient tous été abattus et qu'il faudrait de ce fait s'adresser au ministère russe de la Défense concernant la présence d'éventuels débris.
"Les conséquences (de cette attaque) se traduiront par un durcissement de la position de négociation de la Fédération de Russie", a-t-il prévenu.
"Quant à une réaction militaire, nous savons comment et avec quoi répondre", a-t-il ajouté.
Volodymyr Zelensky a qualifié lundi ces accusations de "mensonge" destiné selon lui à préparer de nouvelles attaques contre Kiev et à "saper" les efforts diplomatiques entre l'Ukraine et les Etats-Unis.
"Je n'aime pas ça. Ce n'est pas bon", a de son côté réagi Donald Trump lundi soir depuis sa résidence de Mar-a-Lago, à Palm Beach. "Vous savez qui m'en a parlé ? Le président Poutine", a-t-il dit. "C'est une période délicate. Ce n'est pas le bon moment", a-t-il ajouté.
Ces accusations jettent le doute sur la poursuite des tractations diplomatiques engagées depuis novembre pour tenter de mettre fin au conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale.











