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Lors d’un point de presse organisé par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), M. Sabik a expliqué que toute intervention, menée sur la base de renseignements disponibles et en coordination avec le BCIJ et les forces spéciales, est régie par un protocole strict destiné à avorter et à neutraliser toute menace terroriste et à protéger les citoyens et leurs biens, ainsi que les fonctionnaires de police et les personnes chargées de cette mission.
Aucune victime n’a été enregistrée parmi les forces d’intervention durant toutes les opérations où le protocole de sûreté a été appliqué, a-t-il assuré, relavant que le cas échéant, il sera procédé au relèvement du niveau de ce protocole exécuté pleinement et avec toute la rigueur requise.
S’agissant de la dernière intervention sécuritaire pour le démantèlement d’une cellule terroriste à Had Soualem, le responsable a relevé que des défis de taille ont été posés en termes, notamment, de présence d’explosifs que les terroristes ont testés d’après des renseignements fournis à ce sujet, d’où la nécessité de recourir aux canidés de police spécialisés dans la détection d’engins explosifs.
Il a rappelé que l’opération d’intervention s’est déroulée avec l’aide de tireurs d’élite qui étaient à bord d’un hélicoptère et sur les toits, de sorte à anticiper toute réaction des suspects qui avaient déjà prêté allégeance à "Daech" et étaient prêts à se donner la mort et à tout faire pour parvenir à leur objectif.
A cet égard, M. Sabik a noté que le recours à des équipes spécialisées pour mener cette intervention est intervenu suite aux données disponibles et compte tenu du degré du danger et du lieu d’intervention.
Il a souligné que les éléments de la cellule terroriste ont choisi la région de Had Soualem du fait que leurs lieux de résidence s’y trouvent, ajoutant à cet égard que certaines cellules terroristes recourent aux zones rurales au lieu du périmètre urbain, convaincues qu’elles échapperaient à la vigilance des services sécuritaires.
Ces éléments se trouvaient à des stades avancés dans l’exécution concrète de leur attentat terroriste à travers notamment la visite des sites pris pour cibles, a-t-il poursuivi, notant que des données fiables ont montré qu’ils ont pris les images de tous les sites et identifié les voies de départ et préparé des schémas approximatifs des endroits de leur position et des passages de fuite.