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Les ingénieurs de l’EMI tiennent leur premier congrès à Rabat

Le renouvellement des instances de l’AIEM à l’ordre du jour

Vendredi 29 Mai 2009

Les ingénieurs de l’EMI tiennent leur premier congrès à Rabat
La formation des ingénieurs est une tâche trop sérieuse pour la confier au privé. C’est en ces termes  que le directeur de l’IEM a tiré la sonnette d’alarme, le 26 mai à Casablanca, sur la situation de la plus grande école de formation des ingénieurs au Maroc.
C’est dans ce contexte, que l’Association des ingénieurs de l’Ecole Mohammadia (AIEM) tiendra, selon son nouveau statut, son 1er Congrès, le 27 juin 2009 sous le thème « L’EMI : 50 ans de défis pour bâtir le Maroc de demain ». Ce Congrès, qui se déroulera à Rabat à l’Ecole Mohammadia d’ingénieurs (EMI), réunira, outre les lauréats de l’EMI, des décideurs politiques et économiques et des universitaires. A l’ordre du jour,  figurent le bilan de 50 ans de contribution de l’EMI dans le développement socio-économique du Royaume, la réflexion sur la stratégie de développement de l’EMI, la validation de la stratégie triennale de l’AIEM et le renouvellement de ses organes de gestion.
« Il s’agit du premier congrès qui se tiendra avec les nouvelles instances de l’Association des ingénieurs de l’Ecole Mohammadia (AIEM) » affirme, Mehdi Daoudi, directeur de l’AIEM
Cette manifestation se déroulera 2 ans après la mise à jour des statuts de l’Association. Rappelons que le nouveau statut a accordé un rôle très important à la région   grâce à une représentativité régionale  « équitable» par rapport à l’ancien statut.
Grâce au renforcement des prérogatives des sections régionales, l’Association de 6000 ingénieurs tient, d’une part, à accompagner la dynamique de régionalisation que connaît le Maroc, et d’autre part, à assurer une meilleure représentativité des Emistes, qui élisent les congressistes appelés à les représenter aux travaux du Congrès national.
Pour sa part, Abdelouahed Jambari, vice-président, a rappelé que l’AIEM a été créée au lendemain de la sortie de la première promotion de l’école  en 1959. Aujourd’hui, l’AIEM constitue le plus grand groupement au Maroc avec 6000 ingénieurs  outre les instances nationales (bureau et conseil national), dispose de 11 bureaux régionaux et de trois collectifs professionnels après la fusion de ceux de Rabat et Kénitra.
Depuis sa création, l’EMI a bénéficié d’une formation militaire,  en plus des aspects techniques purement militaires, un système qui  a été  renforcé au sein de l’école en 1981. Dans ce contexte, le directeur de  l’Association affirme  qu’« il est très  fier de ce système militaire». Il  reconnaît que les ingénieurs sont  mobilisés dans la chose publique et non pas dans les partis politiques, en ajoutant que les ingénieurs marocains militent sans cesse dans la société civile ». Des débat ont été organisés par l’EMI afin de sensibiliser les ingénieurs et les impliquer  de plus en plus dans la vie politique.
Par ailleurs, les représentants de l’EMI  précisent que l’ingénieur au Maroc n’est plus lié uniquement à la production et que de nombreux ingénieurs occupent actuellement des postes de direction financière.  Quant à la représentativité des femmes dans les instances de l’Association, les membres du bureau national avouent qu’elles sont en deçà de leurs potentialités. De ce fait, un club de femmes ingénieurs a été créé au sein de l’IEM.
 Les membres du bureau national n’ont pas laissé passer cette occasion pour rappeler les projets réalisés dans les différentes régions du pays notamment dans le cadre de l’INDH.
L’EMI dispose d’une formation « sélective » en matière de formation des ingénieurs,  explique son directeur, en vue d’avoir une place importante malgré la délocalisation de certaines écoles en matière de formation des ingénieurs. De ce fait, l’école a établi un programme de haut niveau permettant aux étudiants d’avoir une formation en sciences et techniques de l’ingénieur et une formation polyvalente afin de répondre aux besoins de l’évolution du milieu socio-économique  du pays.

Ahmed Hassnaoui

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