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La Stratégie nationale de développement durable est basée sur 4 fondements représentés par les aspects socioéconomiques, environnementaux, sociaux et culturels. Elle est le bras armé des politiques de bien-être et d’équité. La mise en œuvre de la SNDD se décline à travers 7 défis majeurs, qui pourraient entraîner un gain de 6% du PIB, face à un coût brut de 2% du PIB.
Premièrement, il s’agira de consolider la gouvernance du développement durable afin d’assurer la gestion commune des ressources naturelles. Cependant, cet objectif rencontre d’ores et déjà des difficultés générées par l’absence de mécanismes de régulation, alors que ceux-ci ont tendance à favoriser la prise de décisions et encadrer les relations entre les échelons concernés, mais aussi instituer les instruments juridique et économique.
La transition vers une économie verte sera également un enjeu important. Celui-ci projette d’une part de concilier entre la modernisation du secteur agricole et les exigences du développement durable, et d’autre part d’assurer la conservation et la gestion rationnelle des ressources halieutiques. La mise en œuvre des politiques d’efficacité et de transition énergétique est aussi un axe stratégique prépondérant, au même titre que la promotion de l’artisanat et du secteur minier dans la durabilité.
Afin d’améliorer la gestion et la valorisation des ressources naturelles et renforcer la conservation de la biodiversité, troisième enjeu de la SNDD, le Maroc entend sécuriser les besoins et mettre en application la gestion intégrée des ressources en eau, améliorer la connaissance des pressions subies par les sols et protéger la biodiversité en renforçant les politique de conservation.
Dans le cadre de la politique nationale de lutte contre le changement climatique, la SNDD espère en premier lieu améliorer la gouvernance du climat, mais aussi, inscrire les territoires dans une démarche de lutte contre le réchauffement climatique, puis saisir les opportunités de la finance-climat.
La réalisation de l’enjeu qui consiste à accorder une vigilance particulière aux territoires sensibles passera invariablement par l’amélioration de la gestion durable du littoral, la préservation et la valorisation des zones oasiennes et désertiques et enfin, le renforcement des politiques de gestion des zones de montagne.
L’humain est lui aussi assujetti aux objectifs de développement voulu par la SNDD. En l’occurrence à travers la réduction des inégalités sociales et territoriales. Ainsi, les axes stratégiques auront pour but de capitaliser sur les acquis de l’INDH pour lutter contre la pauvreté, renforcer les politiques de santé et la veille sanitaire, sans oublier de résorber le déficit en matière d’éducation.
La promotion d’une culture du développement durable est l’enjeu ultime de ladite stratégie nationale. Pour y accéder, le Royaume compte renforcer l’écocitoyenneté en usant de multiples programmes d’éducation, de sensibilisation et de communication, déterminer l’innovation et la recherche de développement comme levier de transition pour la concrétisation du développement durable, instaurer la formation aux métiers verts, et enfin, promouvoir la culture comme levier de changement vers une société durable.
Volonté Royale et projet de société, la Stratégie nationale de développement durable aura ainsi pour finalité d’assurer un découplage entre la croissance économique et la pression sur les milieux naturels et leurs ressources.