-
Abderrahim Chahid : Le discours Royal, un appel pour renforcer le rôle des élites politiques dans l'encadrement des citoyens
-
Des pétitionnaires mettent en garde contre la collusion avérée entre le "polisario" et les groupes terroristes
-
La Palestine mise à l’honneur lors de la première session du conseil national de l’OMDH
-
Camps de Tindouf: L'enrôlement militaire des enfants et les violations caractérisées des droits de l'Homme dénoncés à New York

Dans un entretien que «Libé » publiera prochainement, Mohamed Khalafallah explique que le pouvoir tunisien a toujours qualifié les revendications des Amazighs comme étant une sorte d’appel à l’anarchie. Et d’ajouter que les membres fondateurs de l’Association ont présenté un dossier de déclaration constitutive auprès des autorités et ont obtenu le récépissé sans aucun problème. « Si nous avions attendu jusqu’à l’arrivée du gouvernement Ennahda, nous n’aurions, peut-être, jamais obtenu cette reconnaissance », a-t-il lancé.
Pour Mohamed Khalafallah, le mouvement amazigh en Tunisie est tenu de profiter des expériences des autres pays de l’Afrique du Nord, notamment le Maroc dont la Constitution de 2011 a officialisé la langue amazighe. « C’est un pas en avant », assure-t-il avant de préciser que « la situation des Amazighs en Tunisie ressemble à celle des Amazighs du Maroc durant les années 70 ». Mais cela ne signifie pas pour lui que le mouvement amazigh tunisien doit passer par les mêmes étapes que celui au Maroc.
D’un autre côté, il a vivement tancé le Mouvement national de libération de l'Azawad au Nord du Mali. « Il a commis des fautes fatales, explique-t-il, en faisant alliance avec le Mouvement Ansar Dine et en proclamant l’indépendance sans prendre compte des rapports de force ».