-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP

Dans un entretien que «Libé » publiera prochainement, Mohamed Khalafallah explique que le pouvoir tunisien a toujours qualifié les revendications des Amazighs comme étant une sorte d’appel à l’anarchie. Et d’ajouter que les membres fondateurs de l’Association ont présenté un dossier de déclaration constitutive auprès des autorités et ont obtenu le récépissé sans aucun problème. « Si nous avions attendu jusqu’à l’arrivée du gouvernement Ennahda, nous n’aurions, peut-être, jamais obtenu cette reconnaissance », a-t-il lancé.
Pour Mohamed Khalafallah, le mouvement amazigh en Tunisie est tenu de profiter des expériences des autres pays de l’Afrique du Nord, notamment le Maroc dont la Constitution de 2011 a officialisé la langue amazighe. « C’est un pas en avant », assure-t-il avant de préciser que « la situation des Amazighs en Tunisie ressemble à celle des Amazighs du Maroc durant les années 70 ». Mais cela ne signifie pas pour lui que le mouvement amazigh tunisien doit passer par les mêmes étapes que celui au Maroc.
D’un autre côté, il a vivement tancé le Mouvement national de libération de l'Azawad au Nord du Mali. « Il a commis des fautes fatales, explique-t-il, en faisant alliance avec le Mouvement Ansar Dine et en proclamant l’indépendance sans prendre compte des rapports de force ».