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Le Grand Maghreb n'est pas seulement un rêve auquel aspirent tous les peuples de la région; c'est surtout un incommensurable manque à gagner pour les pays qui le composent, aussi bien financier et économique, que politique et social.
En effet, outre le poids politique d'une union maghrébine face aux grandes puissances, les économistes estiment que le manque à gagner financier du non-Maghreb est colossal.
Selon le Tunisien Abdeljalil Badaoui (économiste qui se base sur les études de l'Institut américain Patersson), le Maghreb arabe perd annuellement 2,5 points du PIB, 220.000 emplois et 350 millions de dollars.
Il ne s'agit là que du coût visible du non-Maghreb. Le coût invisible est plus important, selon l'économiste Badaoui. Il comprend une fuite des capitaux estimée à 150 milliards d'épargne nationale stockée dans des banques étrangères et dont 50% proviennent de l'Algérie, 30% du Maroc et 20% de Tunisie. Il découle aussi de la réduction des apports financiers de la diaspora maghrébine éparpillée dans les pays d'origine, de la fuite des cerveaux et des compétences (chercheurs, professeurs, hommes d'affaires, entrepreneurs...) et du manque à gagner en matière de capacité de négociation en tant que bloc uni face aux USA, à l'UE, entre autres.
Et pourtant, s’ils ne le sont pas sur le plan politique, les pays maghrébins demeurent unis par une même langue, une même religion, une histoire commune et un même patrimoine nourri par les sacrifices consentis dans la lutte contre colonisation.
En effet, outre le poids politique d'une union maghrébine face aux grandes puissances, les économistes estiment que le manque à gagner financier du non-Maghreb est colossal.
Selon le Tunisien Abdeljalil Badaoui (économiste qui se base sur les études de l'Institut américain Patersson), le Maghreb arabe perd annuellement 2,5 points du PIB, 220.000 emplois et 350 millions de dollars.
Il ne s'agit là que du coût visible du non-Maghreb. Le coût invisible est plus important, selon l'économiste Badaoui. Il comprend une fuite des capitaux estimée à 150 milliards d'épargne nationale stockée dans des banques étrangères et dont 50% proviennent de l'Algérie, 30% du Maroc et 20% de Tunisie. Il découle aussi de la réduction des apports financiers de la diaspora maghrébine éparpillée dans les pays d'origine, de la fuite des cerveaux et des compétences (chercheurs, professeurs, hommes d'affaires, entrepreneurs...) et du manque à gagner en matière de capacité de négociation en tant que bloc uni face aux USA, à l'UE, entre autres.
Et pourtant, s’ils ne le sont pas sur le plan politique, les pays maghrébins demeurent unis par une même langue, une même religion, une histoire commune et un même patrimoine nourri par les sacrifices consentis dans la lutte contre colonisation.