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Des résultats partiels portant sur 69% des bulletins attribuent 31,4% des voix à la formation de Boïko Borissov, ancien Premier ministre. Il devra désormais trouver des alliés pour gouverner, mais sa tâche s’annonce difficile dans un contexte de suspicion généralisée.
Tsvetan Tsvetanov, numéro deux du GERB, est accusé d’avoir couvert des délits commis par des employés de son ministère lorsqu’il détenait le portefeuille de l’Intérieur.
Ce scandale a alimenté le climat de défiance généralisée à l’égard de la classe politique dans un pays dont le système judiciaire est sous la surveillance de l’UE.
La colère de la population, déjà exaspérée par le chômage et des élites qu’elle juge corrompues, a éclaté en février après une hausse des tarifs de l’électricité, poussant Boïko Borissov à la démission.
Les socialistes arrivent en deuxième position avec 27,74%, suivis par le MRF, qui représente la minorité turcophone, avec 9,2%, et qui a d’ores et déja exclu de participer à un gouvernement avec le GERB.
La désillusion de l’électorat s’est clairement exprimée à travers la participation, la plus faible à 53% pour des législatives depuis la chute du communisme en 1989.
Ataka (Attaque), un parti d’inspiration nationaliste, a quant à lui obtenu 7,6% des voix. Il pourrait constituer un partenaire du GERB pour un gouvernement minoritaire.
Convaincu que le GERB ne parviendra pas à trouver d’allié, le chef de file des socialistes, Sergueï Stanichev, a dit que sa formation se tenait prête à entamer des discussions avec le MRF, Ataka et des organisations représentant la société civile pour former un gouvernement et éviter de nouvelles manifestations.







