Autres articles
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique
-
Aux Pays-Bas, l'épineux problème des pesticides sur les fleurs
-
Pas de révélation des causes de l'autisme en septembre, corrigent les Etats-Unis
-
Un chauffeur de bus vole 6 euros et perd 73.000 euros de prime de retraite
Une étude du Dr Reiman de l'université de Berkeley montre que le cannabis serait un bon traitement de substitution dans le cadre d'une désintoxication de l'alcool ou de drogues "dures".
Un sondage a été réalisé sur un échantillon de plus de 350 consommateurs de cannabis suivis par un dispensaire spécialisé de Berkeley. Le cannabis permet à 40 % d'entre eux de contrôler leur addiction à l'alcool, de désamorcer dans 66 % des cas une addiction aux médicaments et, pour 26 %, aux drogues dures. Le Dr Reiman pense qu'un traitement de substitution par le cannabis pourrait être un mode de désintoxication radical pour les alcooliques. Elle considère que le cannabis est moins dangereux que l'alcool car il a moins d'effets secondaires et est plus acceptable socialement.
Près des deux-tiers des sondés consomment d'ailleurs du cannabis parce qu'il a moins d'effets secondaires que l'alcool, les médicaments ou les drogues dures. Pour 34 % d'entre eux, le cannabis provoque moins d'effet de manque. Et pour plus de 57 %, le cannabis aide aussi à soulager les douleurs. Pour le Dr Reiman, cette étude montre la capacité humaine à reconnaître les substances qui lui font le moins de mal et à trouver une alternative menant à l'abstinence. Elle se pose en soutien de la légalisation du cannabis dans son pays, une source potentielle de revenus dans ce contexte économique difficile.
Un sondage a été réalisé sur un échantillon de plus de 350 consommateurs de cannabis suivis par un dispensaire spécialisé de Berkeley. Le cannabis permet à 40 % d'entre eux de contrôler leur addiction à l'alcool, de désamorcer dans 66 % des cas une addiction aux médicaments et, pour 26 %, aux drogues dures. Le Dr Reiman pense qu'un traitement de substitution par le cannabis pourrait être un mode de désintoxication radical pour les alcooliques. Elle considère que le cannabis est moins dangereux que l'alcool car il a moins d'effets secondaires et est plus acceptable socialement.
Près des deux-tiers des sondés consomment d'ailleurs du cannabis parce qu'il a moins d'effets secondaires que l'alcool, les médicaments ou les drogues dures. Pour 34 % d'entre eux, le cannabis provoque moins d'effet de manque. Et pour plus de 57 %, le cannabis aide aussi à soulager les douleurs. Pour le Dr Reiman, cette étude montre la capacité humaine à reconnaître les substances qui lui font le moins de mal et à trouver une alternative menant à l'abstinence. Elle se pose en soutien de la légalisation du cannabis dans son pays, une source potentielle de revenus dans ce contexte économique difficile.