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«Les dernières modifications apportées au décret relatif au Prix du livre ont pris beaucoup de temps. Il s’agit de la mise en œuvre des dernières dispositions de la nouvelle Constitution concernant les langues amazighe et hassanie. Du coup, on a décidé, après consultations des éditeurs, de changer la date du SEIL tout en veillant à éviter une date qui coïncide avec d’autres foires internationales», a indiqué Mohamed Amine Sbihi, ministre de la Culture, lundi dernier, en réponse à une question orale à la Chambre des représentants. Selon le ministre, cette décision vient renforcer une série d’actions prises par le ministère suite à un travail d’évaluation de la dernière édition du SIEL et qui visent à apporter quelques changements au fonctionnement du salon. «Au mois de juin et après une réunion avec les éditeurs, nous avons décidé la révision de l’accord relatif à l’organisation du salon liant le ministère de la Culture à l’OFC afin de délimiter les responsabilités de chaque partie et de clarifier la mission du SIEL», a-t-il précisé.
D’après lui, cette révision a été nécessaire puisque son département investit chaque année près de 8 millions de DH pour l’organisation du salon sans récupérer pour autant les recettes qui vont aux caisses de l’OFC. Pour Mohamed Amine Sbihi, le SIEL doit retrouver sa vocation culturelle et abandonner son caractère commercial qui a trop dominé.
Pourtant, la décision du ministre ne semble pas faire l’unanimité. C’est le cas de Rachida Benmassoud, députée de l’USFP, qui a qualifié, lors de cette même séance, ce changement de date comme une action improvisée qui risque d’avoir des conséquences négatives sur cet événement. D’autant que la date choisie coïncide, selon elle, avec la fin de la saison culturelle.La parlementaire usfpéiste pense que les arguments avancés par le ministre ne tiennent pas la route. Selon elle, les productions culturelles et littéraires amazighes ont toujours été présentes lors du concours du Prix du livre. Elle s’est demandée pourquoi le ministère persiste à lier l’organisation du SIEL avec le concours du Prix du livre.
Autre reproche. La nouvelle date coïncidera avec celle de la Foire du livre qui se tiendra en Irak. Une coïncidence qui suscite déjà, selon Mme Benmassoud, la polémique chez l’Union des éditeurs arabes.
Du côté de la direction de l’OFC, Aziz Alami nous a déclaré que le changement de date ne pose aucun problème. Selon lui, le nouveau concept du SIEL semble normal puisque chaque foire se développe selon les attentes, les besoins et les objectifs tracés. «Nous n’avons aucun conflit avec le département de tutelle concernant ce sujet, car notre mission est d’abord d’accompagner les stratégies du ministère et celles des professionnels», a-t-il conclu.