Le Onze national se rappelle à notre bon souvenir aux dépens de son homologue algérien : La victoire de l’espoir

Maroc 4, Algérie 0. Une victoire  qui vaut par son score.  Elle vaut aussi par la manière. Une victoire d’autant plus appréciable qu’elle survient après moult revers et travers.  Et, cerise sur le gâteau, c’est aux dépens de ce sacré rival qu’est le Onze algérien, le frère « ennemi », par excellence, qu’elle est obtenue.  Les Fennecs, soit dit en passant, n’ont pas pesé lourd, mais ils étaient d’un fair-play  exemplaire.  Comment ne pas apprécier ?
Un public exceptionnel, extraordinaire y croyait dur comme fer. Il sera comblé.
Le choix de Marrakech a été on ne peut plus judicieux.  La ville ocre se saisit à bras-le-corps de l’occasion pour rappeler au cas où il y aurait quelque doute dans quelques esprits tordus qu’elle est et restera à jamais, terre de paix, de joie et de fête. La liesse sera relayée par toutes les villes du Maroc, voire les ressortissants marocains vivant sous d’autres  cieux.  
 26ème minute, la délivrance avec un but signé Benatia. Le public scande d’une seule voix : « Le peuple veut un 3-0 ». C’est dans l’air des temps.  Il y en aura bien un deuxième, un troisième et même un quatrième, grâce respectivement à Chamakh, Hadji et le prodige Saâidi.  Il faut cependant se garder de ne retenir que ces quatre noms. Toute l’équipe, c’est bien le cas de le dire, est à féliciter.
 La mayonnaise Gerets aura-t-elle pris en si peu de temps ? Tout le laisse croire.
 Il faut cependant avoir le triomphe modeste.  Il va falloir confirmer.  Le Onze national vient de prouver qu’il a un potentiel qui lui permet d’aller au-delà d’une simple qualification. Attendons confirmation.

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