-
Barid Al-Maghrib et l'Ordre national des Adouls s'allient pour la modernisation de la profession
-
La SRM Casablanca-Settat mobilisée pour rétablir le service dans les meilleurs délais
-
Présentation du modèle de la voiture intelligente "Smart Drive Test" pour les examens d'obtention de permis de conduire
-
Marrakech, capitale mondiale de Médecine physique et de réadaptation
S’agissant de l’état des lieux, plusieurs lacunes entraveraient les efforts du Royaume malgré « l’existence d’une volonté politique et d’une adhésion nationale pour promouvoir les droits des enfants » et en dépit de « l’existence d’un Plan d’action national pour l’enfance, -Un Maroc digne de ses enfants pour la période 2006-2015».
Parmi ces lacunes, figurent « la méconnaissance des mécanismes existants», « l’insuffisance de l’information et de la communication », « la faible appropriation des droits de l’enfant par les acteurs, les enfants et les familles », « la faible dotation en ressources financières et humaines », « la faiblesse du suivi et de l’évaluation des actions entreprises et leur effet concret sur la promotion et la garantie des droits de l’enfant ».
Au-delà de l’état des lieux, l’étude propose plusieurs pistes susceptibles d’aider à la création du mécanisme national. De la conformité des mécanismes existants au Maroc aux principes de Paris, il ressort que le CCDH et Diwan Al Madalim seraient des institutions des droits de l’Homme conformes à ces principes. De ce fait, ces institutions pourraient constituer des structures pouvant abriter le mécanisme, mais avec mandat spécifique, assurant son indépendance, sa visibilité et son accessibilité. La possibilité d’auto-saisine reconnue au CCDH constituerait un réel avantage, outre son mandat assez large dans le domaine des droits de l’Homme, y compris les enquêtes et les investigations. Autre piste explorée, la possibilité de mettre en place ce mécanisme au sein de l’Observatoire national des droits de l’enfant (ONDE), sous réserve de la révision du statut de ce dernier et l’adoption d’un texte de loi garantissant l’indépendance administrative, financière et en ressources humaines, la permanence et fixant le mandat ainsi que les modalités de désignation et de nomination de la personne ou la commission en charge de ce dispositif.
Quel que soit le mécanisme de recours national, il devrait disposer de représentations locales accessibles aux enfants, estime l’étude.







