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Trop facile aujourd’hui, de chercher à critiquer l’entraîneur ou les joueurs sans aller au fond des choses. Ce n’est pas sur le salaire de Gerets qu’il faut bloquer, mais plutôt sur le fait d’avoir confié le Onze national à un bleu. Cela n’a rien de péjoratif. Eric Gerets n’a jamais entraîné une équipe nationale, comme il n’a jamais pratiqué en Afrique. Ce serait stupide de le lâcher, maintenant qu’il a été doublement formé dans ce sens. Même s’il s’agit d’une expérience au goût plutôt amer. Il faut dire qu’à ce niveau-là, on a fait dans la continuité. N’avait-on pas mis le Onze national entre les mains de quelques techniciens du cru au palmarès sonnant creux ? Certains analystes improvisés monopolisent aujourd’hui pages, studios et plateaux pour louer les vertus insoupçonnées de l’entraîneur marocain, oubliant au passage que seule la compétence prime.
Combien nous aurions aimé que quelques entraîneurs de chez nous soient sollicités par de grands footballs, dans le Calcio, la Liga ou en Premier League… !
Il y a pire, c’est quand ces redresseurs de tort s’en prennent aux joueurs actuels du Onze national, prétendant qu’ils manquent d’abnégation et de combativité contrairement, osent-ils avancer, aux joueurs évoluant en championnat marocain, oubliant au passage là aussi, qu’avec ces derniers, on n’a même pas été fichu, par deux fois, de nous qualifier aux phases finales de cette trop petite CAN pour joueurs locaux.
Non, mais que pensent-ils du niveau du championnat national où les meilleurs, quand meilleurs il y a, s’en vont vers le Golfe pour se remplir quelque peu les poches et précipiter par là même leur fin de carrière ?
Et ce professionnalisme made in Morocco ? Avec un cahier des charges qui a fini par être vidé de toute sa substance, avec une gente footballistique tellement incapable de s’autogérer qu’elle est toute contente de se voir flanquer de quelqu’un qui n’a rien à voir avec tout ça pour lui montrer ce qu’il faut faire, ce n’est pas demain la veille.
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