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A l’issue de leur réunion exceptionnelle, tenue le 19 décembre, et consacrée à l’examen les derniers développements et de la situation de tension régnant dans ce département, les enseignants-chercheurs expriment « leur attachement au droit d’exercice de la médecine dans un climat sain et dans des conditions favorables en insistant sur leur droit au TPA, leur respect de la loi et l’incitation du gouvernement à l’application de la loi en vigueur surtout l’article 56 de la loi 10-94 qui permet aux professeurs d’exercer au sein des cliniques universitaires. »
Tout en dénonçant la décision du ministre ainsi que « sa mauvaise foi dans le traitement de ce dossier », la coordination desdits bureaux a décidé de boycotter les examens du premier semestre au sein des Facultés de médecine et de pharmacie et de médecine dentaire.
Par ailleurs, les enseignants-chercheurs imputent la responsabilité de l’absence de création de cliniques universitaires à l’Etat et précisent que tous les dérapages liés à ce système incombent à l’administration et ceci par son laxisme dans le contrôle et la non-actualisation des lois, peut-on lire dans le communiqué. Ces praticiens ont saisi cette occasion pour réitérer « leur condamnation des déclarations provocatrices et les communiqués insultants de nature populiste et démagogique du ministère qui se sont répétés de façon accrue depuis le début du dialogue comme si l’intention était de faire échouer ce dernier et d’occulter les conditions déplorables vécues par l’ensemble du personnel de la santé ainsi que les vrais problèmes du secteur qui nuisent en premier lieu à la santé du citoyen ».
Ils mettent également en garde contre les conséquences négatives liées à cette décision d’interdire le TPA particulièrement en raison « du nombre important de demandes de démissions et de retraites anticipées d’enseignants- chercheurs qui aura inéluctablement un impact négatif sur la formation et l’encadrement au niveau des Facultés de médecine et de pharmacie et de médecine dentaire ainsi que dans les centres hospitaliers surtout dans la perspective de l’initiative gouvernementale de la formation de 3 300 médecins ».
Enfin, ils dénoncent le double langage du ministère de la Santé et ses tentatives de faire trébucher le dialogue en présentant des propositions prohibitives au sein de la commission tripartite. A rappeler que les enseignants-chercheurs avaient appelé le chef du gouvernement, en novembre dernier, à un dialogue sérieux et constructif pour trouver une solution adéquate à l'exercice du TPA dans le cadre du partenariat public- privé.