"Au terme de cette visite" dans les deux pays "il y a une visibilité tout à fait nette de la faisabilité de la Coupe d'Afrique 2012. Ce que nous avons vu donne entière satisfaction et répond parfaitement au cahier des charges" de la CAF, a affirmé Almamy Kabelle Camara, vice-président de l'organisation, qui a conduit la tournée d'inspection.
"Le stade de Malabo est prêt (...) A Bata (Guinée équatoriale), les travaux du stade sont réalisés à 82%. A Libreville, le stade de l'amitié est réalisé à 83% (...) Sans nul doute, les promesses vont être tenues. Nous avons une visibilité tout à fait nette. Ce n'est pas de la diplomatie ni de la politique mais par rapport à ce que nous avons constaté sur le terrain", a encore assuré le dirigeant guinéen de la CAF.
"Par rapport à ce qui est fait aujourd'hui, on peut dire sans aucun risque de se tromper que la faisabilité de la CAN est réelle", a conclu M. Camara, rapporte l’AFP.
En mars 2010, la Confédération avait alerté sur le retard pris par le Gabon dans ses travaux mais à l'issue d'une autre mission en septembre, elle avait déjà estimé que les chantiers avançaient bien dans le pays. Au Gabon, plusieurs medias ont fait part de leur inquiétude voire scepticisme quant à l'achèvement des travaux avant le début de la compétition en janvier 2012. Le 1er avril, le quotidien Gabon Matin avait même fait un poisson d'avril retentissant en annonçant que la compétition avait été retirée au Gabon.
Malgré l'optimisme ambiant, une source au sein de l'organisation gabonaise a toutefois signalé que la CAF avait été "très en colère" en découvrant la qualité du réseau internet. Dans ces deux pays, les connexions internet sont très mauvaises et souvent coupées.