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Apple pourfendeur ou créateur de monopole ? C’est bien l’enjeu du procès qui s’est ouvert lundi dernier aux Etats-Unis au cours duquel le groupe informatique doit répondre de son rôle dans un cartel constitué de cinq grands éditeurs pour augmenter le prix des livres électroniques au détriment des consommateurs.
Le géant est accusé d’avoir coordonné les efforts des éditeurs afin de changer le modèle de commercialisation des livres électroniques. Jusqu’alors Amazon payait un prix de gros pour les livres et choisissaient librement le prix de vente.
Apple propose un autre modèle : les éditeurs fixent le prix mais le revendeur -Apple et son iPad - touche une commission. La Pomme croque 30%. Mais les éditeurs semblent s’y retrouver, tout heureux d’échapper au quasi-monopole d’Amazon.
Imposé à tous les détaillants, le nouveau modèle fait monter les prix à des niveaux “prévus dans les accords avec Apple, généralement 12,99 et 14,99 dollars”, selon l’accusation, qui assure qu’Apple savait pertinemment que les acheteurs seraient lésés. A l’en croire, Steve Jobs, l’ex-patron d’Apple, aurait indiqué aux éditeurs: “Nous irons vers un modèle (...) où vous fixez le prix et où nous avons nos 30%, et où, oui, le consommateur paye un peu plus”.
Apple risque gros. Y compris et surtout pour sa réputation, déjà écornée aux Etats-Unis par des accusations d’évasion fiscale. Mais la messe n’est pas dite.
“Nous n’avons rien fait de mal” et “nous allons nous battre”, a souligné mardi dernier son patron Tim Cook. Le groupe à la pomme invoque des “conclusions déraisonnables à partir d’un patchwork de preuves ambiguës”.
Il assure n’avoir “pas conspiré”, mais agi “de manière indépendante, pour atteindre ses propres objectifs légitimes”. Il affirme même avoir œuvré en faveur de la concurrence, en étant le premier à remettre vraiment en cause la position dominante d’Amazon.
Le géant est accusé d’avoir coordonné les efforts des éditeurs afin de changer le modèle de commercialisation des livres électroniques. Jusqu’alors Amazon payait un prix de gros pour les livres et choisissaient librement le prix de vente.
Apple propose un autre modèle : les éditeurs fixent le prix mais le revendeur -Apple et son iPad - touche une commission. La Pomme croque 30%. Mais les éditeurs semblent s’y retrouver, tout heureux d’échapper au quasi-monopole d’Amazon.
Imposé à tous les détaillants, le nouveau modèle fait monter les prix à des niveaux “prévus dans les accords avec Apple, généralement 12,99 et 14,99 dollars”, selon l’accusation, qui assure qu’Apple savait pertinemment que les acheteurs seraient lésés. A l’en croire, Steve Jobs, l’ex-patron d’Apple, aurait indiqué aux éditeurs: “Nous irons vers un modèle (...) où vous fixez le prix et où nous avons nos 30%, et où, oui, le consommateur paye un peu plus”.
Apple risque gros. Y compris et surtout pour sa réputation, déjà écornée aux Etats-Unis par des accusations d’évasion fiscale. Mais la messe n’est pas dite.
“Nous n’avons rien fait de mal” et “nous allons nous battre”, a souligné mardi dernier son patron Tim Cook. Le groupe à la pomme invoque des “conclusions déraisonnables à partir d’un patchwork de preuves ambiguës”.
Il assure n’avoir “pas conspiré”, mais agi “de manière indépendante, pour atteindre ses propres objectifs légitimes”. Il affirme même avoir œuvré en faveur de la concurrence, en étant le premier à remettre vraiment en cause la position dominante d’Amazon.