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Les Etats-Unis ont trouvé une nouvelle sorte de «soft power»: la geek diplomatie. Ils s'y essaient cette semaine en envoyant une délégation en Russie, non pas composée, comme à l'accoutumée, de membres du Congrès et de capitalistes, mais d'une petite troupe de la Silicon Valley: le créateur de Twitter, les directeurs de Mozilla et eBay, et même Ashton Kutcher, qui a détrôné l'actrice Britney Spears en tant qu'utilisateur de Twitter le plus suivi du monde.
La délégation avait notamment pour but de persuader les réseaux sociaux russes, de plus en plus puissants, de se mobiliser pour des causes de société, comme le combat contre la corruption ou le trafic humain. La Russie a développé l'audience des réseaux sociaux la plus active du monde, avec un peu plus de 6h30 passées dessus par mois, selon une étude de comScore.
Les rendez-vous diplomatiques pouvaient être suivis en direct notamment sur le fil Twitter d'Ashton Kutcher, qui filmait certaines rencontres et discussions, annonçait les divers rendez-vous.
Tous les journaux russes n'ont pas forcément vu d'un bon oeil la venue du jeune homme. Certains se contentaient de noter qu'il s'agissait là d'une présence «quelque peu bizarre». Le Saint-Petersbourg Times par exemple notait avec ironie que les préparatifs de Kutcher pour son voyage diplomatique avait été de se prendre en photos (postées sur Twitter) avec une chapka, et de demander à ses followers des phrases utiles à dire en russe.
Cette sorte de diplomatie, pour le moins novatrice, indique à quel point Washington perçoit les réseaux sociaux comme une force pour la société et les libertés, indique le New York Times.
Les Etats-Unis ont pour tradition d'envoyer des délégations d'hommes d'affaires à l'étranger. Mais l'envoi de délégations du secteur de la technologie est quelque chose de nouveau. L'an dernier, cela avait été fait en Irak et au Mexique.
La délégation avait notamment pour but de persuader les réseaux sociaux russes, de plus en plus puissants, de se mobiliser pour des causes de société, comme le combat contre la corruption ou le trafic humain. La Russie a développé l'audience des réseaux sociaux la plus active du monde, avec un peu plus de 6h30 passées dessus par mois, selon une étude de comScore.
Les rendez-vous diplomatiques pouvaient être suivis en direct notamment sur le fil Twitter d'Ashton Kutcher, qui filmait certaines rencontres et discussions, annonçait les divers rendez-vous.
Tous les journaux russes n'ont pas forcément vu d'un bon oeil la venue du jeune homme. Certains se contentaient de noter qu'il s'agissait là d'une présence «quelque peu bizarre». Le Saint-Petersbourg Times par exemple notait avec ironie que les préparatifs de Kutcher pour son voyage diplomatique avait été de se prendre en photos (postées sur Twitter) avec une chapka, et de demander à ses followers des phrases utiles à dire en russe.
Cette sorte de diplomatie, pour le moins novatrice, indique à quel point Washington perçoit les réseaux sociaux comme une force pour la société et les libertés, indique le New York Times.
Les Etats-Unis ont pour tradition d'envoyer des délégations d'hommes d'affaires à l'étranger. Mais l'envoi de délégations du secteur de la technologie est quelque chose de nouveau. L'an dernier, cela avait été fait en Irak et au Mexique.