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L’assassinat de Chokri Belaïd le 6 février a déclenché de vastes manifestations hostiles au parti islamiste Ennahda, parvenu au pouvoir après la chute de Ben Ali en 2011. L’opposition accuse les islamistes d’avoir laissé s’instaurer un climat de violences en Tunisie contre le camp laïque.
Les autorités tunisiennes ont annoncé l’arrestation de quatre salafistes accusés de complicités dans le meurtre de Chokri Belaïd mais l’auteur des coups de feu est toujours en fuite.
«Nous demandons à tous les citoyens de contribuer à la recherche du principal suspect et du reste de ceux impliqués dans l’assassinat du martyr Chokri Belaïd», indique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
Le site Internet du ministère publie les noms et les photos des suspects, dont l’un porte la barbe islamiste.
Le Premier ministre Ali Larayedh a déclaré récemment que la police était persuadée qu’un membre d’un groupe salafiste radical avait commis l’assassinat.
Les manifestations de protestation après la mort de Belaïd ont provoqué la chute du gouvernement d’Hamadi Djebali, dominé par le parti Ennahda, première force parlementaire du pays.
Comme son prédécesseur, Ali Larayedh est issu d’Ennahda. Son gouvernement est lui aussi soutenu par le Congrès pour la République du président Moncef Marzouki et par Ettakatol, deux formations de centre gauche.
Mais plusieurs ministères régaliens ont été confiés à des indépendants pour tenter de désamorcer la crise.
Le parlement a adopté à la mi-mars un calendrier qui fixe à la fin avril l’achèvement de la rédaction de la nouvelle Constitution et prévoit la tenue d’élections législatives et présidentielle au plus tard en décembre.







