L’Association des transitaires agréés en douane au Maroc renouvelle ses instances : Mise à niveau et facilitation des procédures, à l’ordre du jour de l’assemblée générale

L’Association des transitaires agréés en douane au Maroc (ATADM) a tenu récemment son assemblée générale dans les locaux de la  Chambre de commerce d’industrie et de services. Après l’élection de son Conseil d’administration, divers points ont été débattus. En effet la présence massive des transitaires à cette assemblée a été un signal fort quant à l’intérêt qu’accordent les adhérents à leur profession. Le transitaire est au coeur des mutations que connaît le monde de l’économie et particulièrement le commerce international, qui font partie intégrante de l’équation du développement de notre pays, par leur capacité à créer de la richesse, réduire   la pauvreté en générant de l’emploi, et en renforçant la cohésion sociale.   La puissance et l’épanouissement de la profession des transitaires sont donc liés à la force du développement de notre commerce international. Ainsi cette profession subit directement les aléas et les vicissitudes du commerce international. Le transitaire  étant le baromètre de l’économie, plus les exportations et les importations se développent, l’activité se développe par conséquent.  C’est dans cette perspective que l’ATADM a pris l’engagement avec l’ensemble des membres du conseil d’administration de faire de l’association une institution plus performante, efficace, agissante et solidaire au service de l’ensemble des transitaires, et défend énergiquement l’intérêt général de la profession, fermement engagée dans le cadre du modèle de notre pays basé sur le partenariat public- privé. A ce titre, l’association des transitaires a été récemment honorée en date du 19 janvier 2010 par sa désignation au sein de l’Observatoire de l’éthique douane/secteur privé composé de l’ADII, de la CGEM, de l’instance consultative de prévention de la corruption (ICPC). Cet observatoire sera chargé de recueillir les informations auprès des usagers de la  douane sur les manquements à l’éthique et de suivre la mise en œuvre des recommandations en attendant la généralisation d’une telle structure à d’autres secteurs économiques. L’ATADM agit aussi à travers sa participation à l’ensemble des réunions du comité technique et des commissions mixtes avec l’Administration des douanes et au sein du Conseil national du commerce extérieur (CNCE).  Cette optique s’inscrivait dans la volonté de permettre la mise en place de plans stratégiques alliant initiative de la profession et le rôle moteur de l’association. En effet l’activité des transitaires a besoin d’une stratégie, de plans d’actions et de pilotage. Il est nécessaire donc d’en fixer les priorités, en définir les objectifs pour une plus grande efficacité professionnelle, afin de mieux faire face aux défis actuels et répondre aux attentes des opérateurs économiques.  Le niveau des résultats dépendra de la capacité de l’ensemble des acteurs (publics et privés, l’Administration des douanes et impôts indirects, le ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI), le ministère de l’Agriculture, la DCQ, l’ONDA, l’ANP etc…, et aussi l’ensemble des transitaires pour assurer pleinement leurs missions, parce que la profession est un métier polyvalent et composée  d’interactions entre différents acteurs. Le transitaire étant un maillon indispensable du commerce international, le bon fonctionnement de cette profession nécessite au préalable une définition claire et lisible des missions et responsabilités de tout un chacun. Aussi, l’Etat doit-il jouer pleinement son rôle tout en encourageant l’initiative privée et en sauvegardant les intérêts des opérateurs économiques. Pour réaliser cette optique, il faut renforcer et consolider l’économie, et agir sur la petite et moyenne entreprise.
Ainsi pour pallier le manque de structurations, de sous-capitalisation et de gestion et d’autres facteurs handicapant la profession des transitaires, l’ATADM n’a ménagé aucun effort pour mettre en place des jalons qui sont à même de rehausser l’image de marque de la profession telle que :  Le programme de la mise à niveau entamé en partenariat avec l’ANPME la RAM et l’ASMEX, via le programme MOUSSANADA à savoir le programme de la certification ISO 9001, dont l’ATADM a été l’initiateur et dont ont bénéficié d’ores et déjà 38 entreprises de transit.  Le programme de la catégorisation en douane initié par l’Administration des douanes et impôts indirects et dont l’ATADM a souscrit, par le biais de ses adhérents, s’inscrit également dans la même perspective de  mise à niveau de la profession.  C’est dire l’importance que porte l’ATADM via son conseil d’administration aux différents programmes susceptibles d’améliorer les conditions des transitaires afin de les placer en tant que partenaires maîtrisant leurs métiers, fiables et incontournables  pour la réussite du  commerce  extérieur.

Conseil d'administration
Abdelouhab Bennani : Président d'honneur
Noureddine Lahmamssi : Président
Mme Kabaj Fatiha : 1er vice-président
Marwane Bennani : 2ème vice-président
Hassan Gharbaoui : 3ème vice-président
Rachid Dounas : 4ème vice-président
Mustapha Fatemi : Secrétaire général
Ahmed El Kafil : Secrétaire-adjoint
Brahim Chbani : Trésorier général
M'Hamed Toumi : Trésorier-adjoint
Mustapha Sabri : Assesseur
Bouchaïb Khaldoun : Assesseur
Mohamed Arrouch : Assesseur
Abderrafih Trachen : Assesseur
M'Hamed Bouriss : Assesseur
Abderrahim Bouddi : Assesseur
Ont été nommés délégués des régions Messieurs :
M. Bachir Loh : délégué : Région Tanger
M. Khalifa Aarchaoui : délégué Marrakech
M. Abdeljalil Triki : délégué Agadir
Le nouveau conseil d'administration de l'ATADM a saisi cette occasion pour rendre un grand hommage à Abdelouhab Bennani (Ph de gauche) pour les services rendus à la profession et le dévouement dont il a fait preuve lors de sa présidence de l'ATADM.