Judo : Agadir abritera les Mondiaux juniors

Les Championnats du monde juniors de judo 2010 auront lieu à Agadir du 14 au 17 octobre, apprend-on mardi auprès de la Fédération royale marocaine de judo et arts martiaux assimilés (FRMJAMA).
Agadir, qui était en lice avec deux autres villes, une sud-africaine et l'autre portugaise, a été retenue par la Fédération internationale de judo, basée à Budapest, pour abriter cet événement mondial, a indiqué à la MAP le président de la FRMJAMA, Touhami Chniouer, au terme des Mondiaux juniors 2009 (22-25 octobre) à Paris.
Cet événement a été officialisé par la remise du drapeau de la compétition au Maroc, lors de la cérémonie de clôture des Mondiaux juniors 2009.
A cette occasion, le président de la Fédération française de judo, Jean-Luc Rougé, a remis ce drapeau à Marius Wizer, président de la Fédération internationale qui l'a confié, à son tour, à Touhami Chniouer.
La FRMJAMA avait présenté la candidature du Maroc pour organiser ce grand rendez-vous mondial de judo, lors de l'édition 2008 qui s'est déroulée à Bangkok (Thaïlande), a ajouté Touhami Chniouer, qui a officié lors de ces Mondiaux.
Une commission technique s'est rendue en avril dernier aux villes candidates pour évaluer leur capacité à abriter un tel événement, alors que la décision définitive a été donnée, le 14 août 2009.
Touhami Chniouer a, par ailleurs, indiqué que les judokas marocains n'ont pas pu participer aux Mondiaux de Paris en raison d'un problème de visas, mais ils seront présents aux Championnats arabes des clubs champions et individuels les 11 et 12 décembre 2009 à Dubaï.
Le judoka Attaf Safouane, médaillé de bronze aux jeux méditerranéens de Pescara, participera, quant à lui, au tournoi international de Milan des -80 kg, le 14 novembre prochain.
L'édition 2009 à Paris, à laquelle ont pris part quelque 500 athlètes représentants 75 pays, a été marquée par une domination des judokas japonais et par l'introduction de changements majeurs dans la réglementation des compétitions et de l'arbitrage.
Ainsi, pour la première fois, un seul arbitre dirige le jeu à l'intérieur du tatami, au lieu de trois, mais il est assisté d'une commission munie de moyens audio-visuels.