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Le Maroc ne fait pas figure de bon élève en la matière puisqu’il se classe 88ème sur 176 pays et territoires, et neuvième au niveau arabe derrière le Qatar (premier et 27ème mondial), les Emirats arabes unis, le Bahreïn, la Jordanie, Oman, le Koweït, l’Arabie Saoudite et la Tunisie. Seule consolation pour le Royaume, c’est qu’il se situe devant nos autres voisins du Maghreb. Ainsi, malgré leur progression, l’Algérie, la Mauritanie, et la Libye restent dans le bas du classement détenant respectivement les 105e, 123e et 160e rangs. L’ICPC (Instance centrale de prévention de la corruption) doit donc multiplier ses efforts. Dans certains pays de l’Union européenne, notamment les plus touchés par la crise à l’exception de l’Espagne qui fait un bond timide d’un point par rapport à 2011, la Grèce recule de 14 points, l’Italie de 3 points et le Portugal d’un point. Les autres grandes économies européennes comme l’Allemagne et la France progressent, mais le classement de la France (22e) reste pointé du doigt.
Les autres grands pays, économiquement et géopolitiquement parlant, font un bilan mitigé. Ainsi les Etats-Unis progressent de 5 points, l’Inde d’un point, la Russie de 10 points, mais la Chine recule de 5 points.
Le rapport recommande que les pays fassent de la lutte contre la corruption leur priorité. Les chiffres sont alarmants et la corruption pourrait saper les institutions publiques et affecter la stabilité économique et politique des pays.
Même si aucun pays n'a un score égal à 100, les deux tiers des pays obtiennent moins de 50, ce qui témoigne de l'existence d'un grave problème de corruption.
Selon Transparency International, la corruption augmente la souffrance humaine, car de pauvres familles doivent payer pour pouvoir consulter un médecin ou avoir accès à l'eau potable. Elle diminue la qualité des prestations rendues dans les services publics comme l'éducation ou la santé, et affecte beaucoup le niveau des infrastructures car les fonds alloués vont dans les poches des leaders. Donc, la corruption constitue une taxe détournée dont les personnes pauvres et vulnérables sont les principales victimes. Ainsi, Transparency recommande aux gouvernements d’intégrer la lutte contre la corruption dans tous les aspects de leur prise de décisions. A noter que l'index de la corruption classe les pays et les territoires selon leur degré de corruption dans le secteur public. Le score indique le niveau de corruption sur une échelle de 0 à 100, où 0 signifie qu'un pays est très corrompu et 100 qu’il est très propre. L'indice de cette année concerne 176 pays et territoires.
Pour réaliser ce classement, l'ONG utilise des données collectées par treize institutions internationales. Parmi elles, la Banque mondiale, les banques asiatique et africaine de développement et le Forum économique mondial.