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Arrivant de Turquie, M. Kerry s'est rendu directement à Ramallah (Cisjordanie) pour des entretiens avec le président palestinien Mahmoud Abbas, les troisièmes en un peu plus d'un mois. Il sera reçu mardi par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyhu.
Américains et Palestiniens ont poursuivi leurs discussions ouvertes à la fin mars lors de la visite historique du président Barack Obama. La rencontre, de 80 minutes, qualifiée de "constructive", a porté sur "la manière de créer un climat propice à des négociations", selon un responsable du département d'Etat.
Washington avait averti par avance qu'il n'apportait aucun plan de paix dans ses bagages. M. Kerry souhaite avant tout "écouter" les deux parties et "voir ce qu'il est possible" de faire pour relancer les discussions au point mort.
En réponse, M. Abbas a réitéré ses demandes de gel de la colonisation juive et --une "priorité" à ses yeux-- la libération des prisonniers palestiniens les plus anciens détenus en Israël.
Il demande aussi à négocier sur la base des lignes de 1967 --ce qu'il a répété dimanche en recevant M. Kerry--, ce qui impliquerait un retrait israélien de toute la Cisjordanie et Jérusalem-Est occupés depuis.
A Istanbul, le secrétaire d'Etat américain a exhorté Israël et la Turquie à accélérer la normalisation de leur relations en insistant sur le rôle crucial qu'Ankara pouvait jouer dans l'éventualité d'une relance du processus de paix.
Mais la ministre israélienne de la Justice, Tzipi Livni, chargée du dossier des négociations avec les Palestiniens, a exclu que la Turquie joue un rôle actif dans l'immédiat dans la relance du dialogue entre Israéliens et Palestiniens.
Sur le dossier nucléaire iranien, le secrétaire d'Etat américain a profité de son étape stambouliote pour mettre en garde les Iraniens contre toute volonté de gagner du temps dans les négociations engagées avec les grandes puissances.