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Qualifiant son discours de “populiste”, adressé à une population innocente et naïve ignorant les tenants et aboutissants du dossier de n’avoir qu'un intérêt politique et des fins électorales, ils lui imputent «toute responsabilité» dont les médecins en question pourraient être victimes.
Après lui avoir rappelé qu’il s’était engagé avec eux dans des pourparlers pour la réglementation du TPA, ils se déclarent «surpris par la décision soudaine et unilatérale de celui-ci et du gouvernement pour l'arrêt de cette activité» qui existe «partout dans le monde y compris dans les pays industrialisés et les pays voisins».
Après avoir mis en lumière le fait que «le ministre actuel est incapable de résoudre les problèmes épineux du système de santé en l'absence d'une vision stratégique et globale de la santé au Maroc», les enseignants-chercheurs «refusent de servir de bouc émissaires» sur lesquels il croit pouvoir se défausser sans réaction aucune de leur part. Ceci d’autant plus que ce sont eux qui ont demandé «la réglementation et le contrôle du TPA et qui ont condamné les dépassements mais les autorités compétentes n'ont pas fait leur travail».
Ils lui rappellent également que «s’il existe un vide juridique depuis 2001, c’est au législateur d’en assumer la responsabilité et non les enseignants».
Pour toutes ces raisons, ils condamnent cette décision, la manière dont le ministre de tutelle et le gouvernement l’ont prise ainsi que les propos de Houcine El Ouardi à leur égard.
Les enseignants-chercheurs «appellent le chef du gouvernement à un dialogue sérieux et constructif pour trouver une solution adéquate à l'exercice du TPA dans le cadre du partenariat public- privé."
«Nous mettons les partis politiques et le gouvernement devant leurs responsabilités quant aux conséquences graves et à la tournure que peut prendre ce dossier si une solution juridique «juste» n’est pas prise en concertation avec les concernés», conclut le communique du SNESUP.