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Abraham Poincheval est papa. Ou presque. Après trois semaines passées à couver dix oeufs au Palais de Tokyo, à Paris, l'artiste français a vu ses efforts récompensés mardi, avec l'éclosion d'un premier œuf, d'où a commencé à poindre un poussin.
S'il avait fait parler de lui en passant une semaine à l'intérieur d'une pierre inerte, l'artiste s'attaquait cette fois à un autre type de performance : donner la vie.
Un objectif qui lui a donné bien du mal : pour son «premier travail avec du vivant», cet artiste de 44 ans, coutumier des performances extrêmes, a dû puiser dans ses réserves.
Enfermé dans une boîte en plexiglas au vu du public, il a très peu dormi, passant le plus clair de son temps assis sur une chaise faisant office de «table de couvaison, avec un système pour poser les oeufs».
Seul moment de liberté, une sortie d'une demi-heure chaque jour, afin de ne pas craquer.
Pour espérer une naissance, il lui fallait maintenir les oeufs à une température de 37 degrés. Ses efforts ont été récompensés : mardi après-midi, un premier poussin a commencé à briser sa coquille, obligeant le performeur à quitter temporairement son «vivarium» pour ne pas écraser le nouveau-né.
«Les poussins vont rester avec Abraham dans la vitrine pendant 72 heures» avant d'aller couler des jours heureux dans la ferme normande du père de l'artiste, Christian.
S'il avait fait parler de lui en passant une semaine à l'intérieur d'une pierre inerte, l'artiste s'attaquait cette fois à un autre type de performance : donner la vie.
Un objectif qui lui a donné bien du mal : pour son «premier travail avec du vivant», cet artiste de 44 ans, coutumier des performances extrêmes, a dû puiser dans ses réserves.
Enfermé dans une boîte en plexiglas au vu du public, il a très peu dormi, passant le plus clair de son temps assis sur une chaise faisant office de «table de couvaison, avec un système pour poser les oeufs».
Seul moment de liberté, une sortie d'une demi-heure chaque jour, afin de ne pas craquer.
Pour espérer une naissance, il lui fallait maintenir les oeufs à une température de 37 degrés. Ses efforts ont été récompensés : mardi après-midi, un premier poussin a commencé à briser sa coquille, obligeant le performeur à quitter temporairement son «vivarium» pour ne pas écraser le nouveau-né.
«Les poussins vont rester avec Abraham dans la vitrine pendant 72 heures» avant d'aller couler des jours heureux dans la ferme normande du père de l'artiste, Christian.