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Hélas, l’on est bien loin de pouvoir admirer un Casablanca reluisant. C’est le revers de la médaille auquel on a droit, avec comme exemple éloquent les vestiges de l’immeuble Bessonnaux (hôtel Lincoln), tombant ruine au fil des jours.
Un hôtel qui cède au temps, alors que les autorités de la ville, prenant les citoyens pour des candides, ne ratent aucune occasion pour faire des promesses non tenues quant à une solution définitive à ce problème.
L’histoire du délabrement, puis de la détérioration de l’hôtel Lincoln remonte aux années quatre-vingts, plus précisément 1984 quand les murs de cet édifice se sont effondrés pour la première fois. Bien entendu, l’effondrement a été ponctué par des pertes en vies humaines, puisque pas moins de onze âmes innocentes ont passé l’arme à gauche.
Depuis cette date, les autorités de la ville ont tenu toute une série de rencontres, sans pouvoir parvenir à un résultat concret. L’heure est toujours au statu quo, alors que la résolution de ce problème aurait pu être faite, surtout après que sa façade fut classée patrimoine historique.
Deux décades sont passées et rien n’est encore fait. Tout ce que l’autorité de la ville a pu faire est de clôturer ledit hôtel et d’interdire le passage à ses alentours. Comme si l’on a puisé le stock des solutions possibles et le dernier recours est de laisser ce monument, érigé au début du 20ème siècle, s’effondre à l’entame du 21ème siècle.
Drôle de philosophie faite pour nous rappeler à tous que le patrimoine architectural est le cadet des soucis pour les responsables de la métropole. Un patrimoine néo-mauresque et art déco qui s’effrite pour laisser place à des constructions, certes, modernes, mais ôtant à Casablanca tout son charme et son originalité.