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Intervenant devant un parterre d’élèves membres des clubs éducatifs, Habib El Malki a qualifié cette génération de celle des droits de l’Homme qui puise cette culture dans les livres et dans les manuels scolaires. Une situation qui ne correspond pas à celle de la génération des années 60 et 70 qui a vécu les années de plomb caractérisées par des mouvements de protestation contre la répression.
Habib El Malki se souvient encore de ces années sombres où les militants quittaient leurs maisons sans espoir d’y retourner car les disparations forcées et les arrestations abusives étaient monnaie courante. A ce propos, l’intervenant a saisi l’occasion pour rappeler la lutte politique et syndicale menée dans la ville de Khouribga pour l’instauration de la démocratie et la justice sociale par le biais de l’organisation d’élections transparentes et intègres. « La démocratie signifie aujourd’hui que vous devez avoir des positions fermes, des opinions et une capacité à s’exprimer. Que vous connaissez bien vos droits et obligations et que vous soyez au courant de tout ce qui se passe au gouvernement, au Parlement et au sein des collectivités locales », a-t-il précisé. Pour Habib El Malki, les droits de l’Homme sont un investissement dans le futur. Mieux, il estime que ces droits sont dynamiques et suivent le mouvement de l’Histoire et non des actions limitées dans le temps.
A cet effet, il a appelé les nouvelles générations à accompagner ce mouvement historique en précisant qu’il s’agit d’un combat quotidien. « Les jeunes doivent être imprégnés par les valeurs des droits de l’Homme pour que le Maroc de demain soit meilleur que celui d’hier », a-t-il conclu.