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Selon le délégué provincial du ministère de la Santé, les trois cas confirmés à l’école privée Al Manbit, appartiennent à trois classes différentes, et sont sous traitement au « Tamiflu » ainsi que 106 autres élèves issus des mêmes classes en plus de 39 membres de leurs familles. Les trois salles ont été désinfectées et stérilisées. La situation est sous contrôle puisque depuis l’apparition de ces cas, aucun autre cas n’a été détecté et l’état de santé des élèves atteints de la grippe A (H1N1) ne suscite aujourd’hui aucune inquiétude.
Pour limiter la transmission du virus en milieu scolaire, les délégations provinciales des ministères de la Santé et de l’Education nationale en commun accord, ont procédé à la suspension conservatoire des cours de ces trois classes durant cinq jours.
Toutefois, la peur pour ne pas dire la psychose de la contamination par le virus A, gagne le milieu scolaire à Khouribga depuis la découverte de ces trois cas dans ladite école. En plus de l’impact de l’effet médiatique, la grippe A réunit les conditions et inquiète de panique, la population, notamment les parents d’élèves de sorte que certains appellent à l’adoption de masques dans les établissements scolaires. D’autres préconisent la fermeture des écoles pour circonscrire la propagation de la grippe A (H1N1).
A ce jour, l’expérience a démontré le rôle des écoles dans l’amplification de la transmission du virus pandémique, aussi bien dans les établissements que plus largement parmi les habitants. Mais ces fermetures ne font pas l’unanimité, certains pensent que les écoles doivent fonctionner normalement, tout en procédant à l’isolement des élèves atteints et à leur suivi à domicile. Lorsqu’on sait que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) conseille la fermeture des écoles avant que 1% de la population ne tombe malade, ce qui est le cas pour le Maroc. Cet état de psychose n’a donc pas lieu d’être, ce qui ne veut nullement dire que tout va bien, mais bien au contraire, il y a toutes les bonnes raisons de s’inquiéter, car notre stratégie n’est pas aussi efficace que cela. Le virus A (H1N1) menace de faire des ravages parmi nos écoliers. De ce fait, il importe de sensibiliser davantage la population et donc de ne pas jouer sur la discrétion, car cela donne libre cours à la rumeur et ne fait qu’accentuer la panique.