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Gestion de la réserve de biosphère des oasis du Sud marocain : Contribution allemande à hauteur de près de 4 millions de dirhams


M.N
Mercredi 8 Avril 2009

La Réserve de biosphère des oasis du Sud marocain (RBOSM), créée et adoptée par l’Unesco en 2000, a obtenu une base importante pour sa gestion future : un plan-cadre de gestion qui a été présenté et validé par une multitude d’acteurs nationaux et locaux lors d’un atelier tenu le samedi 28 mars 2009 à Errachidia sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, de l’Ambassade d’Allemagne au Maroc, de l’Agence de la coopération technique allemande (GTZ) et des Offices régionaux de mise en valeur agricole du Tafilalet, Zagora et Ouarzazate.
A l’origine, le concept des réserves de biosphère (RB) a été développé en 1974 et aujourd’hui, avec plus de 480 sites dans plus de 100 pays, le réseau des RB offre l’occasion de tester des approches, en alliant connaissances scientifiques et modalités de gouvernance, visant à réduire la perte de la biodiversité, améliorer les moyens de subsistance des populations,  favoriser les conditions sociales, économiques et culturelles essentielles à la viabilité du développement durable et ainsi contribuer aux objectifs du Millénaire pour le développement, en particulier sur le développement durable.
La RBOSM s’étend sur la totalité des provinces du Tafilalet, Ouarzazate et Zagora. Elle témoigne d’une haute diversité de substrats et sa grande extension verticale (du Haut-Atlas jusqu’aux plaines désertiques) crée des systèmes écologiques extrêmement variables. Les oasis marocaines avec leur richesse en biodiversité, leurs valeurs culturelles et historiques et leur savoir-faire répondent aux normes de développement durable et ont été par conséquent agréées RB par l’Unesco. En 2004, le Maroc a sollicité le gouvernement de la République fédérale d’Allemagne pour contribuer à l’élaboration du plan-cadre pour la RBOSM, élément de base pour une gestion durable de cette zone. Le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement finance le projet depuis 2005.
L’élaboration du plan-cadre a été réalisée pendant deux années et assurait la participation de tous les acteurs concernés (étatiques et non-étatiques, nationaux, régionaux ou locaux, hommes et femmes). Elle a été accompagnée par une équipe interdisciplinaire d’experts et de chercheurs marocains, allemands et d’autres nationalités.
Ce plan-cadre est donc bien ancré chez les acteurs concernés et représente une excellente opportunité pour promouvoir le développement durable dans le Sud marocain. Il est la base pour tous les futurs engagements de développement dans la région.


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