-
GP SAR la Princesse Lalla Meryem de tennis : Elimination d’entrée de Yasmine Kabbaj et Aya El Aouni
-
Coupe de la CAF : La finale retour délocalisée à Zanzibar
-
Fouzi Lekjaa : Gagner une compétition est formateur
-
CAN U20 : Quatre Lionceaux de l'Atlas dans l'équipe-type
-
GP SAR la Princesse Lalla Meryem de tennis : Les Marocaines El Aouni/El Jardi se hissent en quart
Connu pour son "charisme" et sa grande connaissance des coulisses du métier d’arbitrage pour surpasser la pression des rencontres à " haute tension", feu Belqola est devenu une fierté africaine et arabe en étant choisi par la Fédération internationale de football (FIFA) pour assurer cette mission, malgré la présence d'arbitres de renom mondial, en l’occurrence le célèbre Italien Pierluigi Collina. Belqola a été à la hauteur des attentes. Il avait dirigé avec grande détermination cette fameuse finale ayant enregistré le premier sacre des Coqs aux dépens des coéquipiers de Ronaldo, en match final d’un Mondial considéré comme le plus réussi dans l'histoire de l'arbitrage arabe.
A chaque fois où il se prononçait, feu Belqola tenait à mettre les points sur les i. "Un arbitre de football doit avoir une forte personnalité pour ne pas subir les différentes pressions que ce soit dans ou en dehors d'un stade de football". Ce trait de caractère était bel et bien lisible dans le "langage de gestes" du natif de Tiflet à chaque fois où il mit le sifflet dans sa bouche pour prendre une quelconque décision. A en juger par l’expulsion d'un certain Desailly, dans des circonstances où seul un grand arbitre "à forte personnalité" oserait sortir un carton de cette couleur. Une finale de Coupe du monde et devant le public du joueur expulsé !
Dans la même édition, il avait également dirigé deux rencontres comptant pour la phase de groupes. La première avait opposé l'Allemagne aux États-Unis (2-0), alors qu' au cours de la deuxième l'Argentine s'était imposée face à la Croatie (1-0).
Avant ce Mondial, Belqola avait officié la finale de la Coupe d'Afrique des Nations au Burkina Faso qui a vu le sacre de l’Égypte aux dépens de l'Afrique du Sud (2-0).
Ces maintes réussites lui ont valu d'être choisi par la FIFA comme le meilleur arbitre du Mondial 1998. Il a été également désigné, à cette même année, meilleur arbitre arabe et africain. Ensuite, Belqola a eu le privilège d'être décoré par Feu SM Hassan II.
Entre 2000 et 2001, il travaillait comme conseiller et consultant de la Fédération du Japon de football et dirigeait quelques matchs du championnat japonais. Feu Belqola est décédé à l'âge de 45 ans des suites d'une longue maladie à l'hôpital militaire Mohammed V à Rabat.
Redouane Achik, l'ambassadeur
de l'arbitrage arabe et africain,
pour la 3è fois consécutive
Dans les années 2000, plus précisément en 2007, Achik a repris le témoin, après avoir été désigné comme international par la FIFA. Juste après cette belle reconnaissance, il avait pris part à la Coupe du monde (U20) en Egypte et (U17) au Nigeria. Il avait également arbitré quelques rencontres comptant pour la CAN 2010 à l'Angola.
Depuis 2008, Achik n'a pas raté la moindre compétition, que ce soit au niveau international ou continental. Cette omniprésence lui a permis de renforcer sa position parmi les arbitres africains reconnus pour leur efficacité, leur rigueur et leur discipline.
Il a été sélectionné en 2010 par la FIFA pour participer à la Coupe du monde 2010 sous la casquette d'arbitre assistant. Ensuite, il avait signé sa présence dans la Coupe des Confédérations 2013 et les JO-2016, disputés au Brésil. Il a avait également eu le privilège de participer en tant qu’arbitre assistant au match de classement du Mondial 2014 au Brésil, entre la sélection locale et les Pays-Bas.