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Stars défaillantes, blessures en cascade et performances exécrables en Premier League ont plombé la saison de Ruben Amorim et Ange Postecoglou, les entraîneurs de Manchester United et Tottenham, et un seul verra la lumière au bout du tunnel, mercredi (20h00) en finale de la Ligue Europa.
A Bilbao, le Portugais et l'Australien d'origine grecque s'arracheront le billet pour la Ligue des champions promis au vainqueur. Malheur au vaincu!
Le limogeage en novembre d'Erik ten Hag et l'arrivée d'Amorim, jeune crack venu du Sporting, étaient censés réenchanter Old Trafford, le "théâtre des rêves" au surnom devenu désuet.
Mais le souffle d'espoir entourant le technicien de 40 ans est très vite retombé.
Son système tactique préférentiel (3-4-3) a semblé inadapté à l'effectif, sa gestion du cas Marcus Rashford (mis de côté puis exfiltré en prêt à Aston Villa) a posé question et sa franchise face au caméra a allumé quelques incendies.
L'équipe doit s'améliorer "partout" car elle n'est "pas à la hauteur", répète-t-il souvent. "C'est ma faute, je suis responsable. Si nous ne pouvons pas changer cela rapidement, nous devrions donner notre place à d'autres personnes", a-t-il même lâché il y a une dizaine de jours.
Manchester United devrait toutefois maintenir sa confiance au Portugais, dont le recrutement a coûté plus de dix millions d'euros, même au bout d'une saison désastreuse en Premier League (16e avant la dernière journée).
Sous sa direction, le club au maillot rouge a perdu 14 de ses 26 matchs en championnat. En Ligue Europa, en revanche, c'est une autre histoire: son équipe est invaincue en 10 matchs et la machine tourne à plein régime, avec une moyenne de 2,8 buts par match, à mille lieues des pauvres statistiques affichées en championnat.
Le dernier trophée continental remporté par Manchester United remonte à 2017, sous José Mourinho, déjà en Ligue Europa.
Si Amorim a eu son lot de joueurs défaillants (Onana, Hojlund, Zirkzee...) ou blessés (Shaw, Mainoo, Amad, Mount...) en cours de saison, la palme de la malchance revient à Ange Postecoglou.
L'entraîneur australien de 59 ans, né à Athènes, a été douché par une pluie de forfaits de longue durée sur toute l'étendue du terrain: le gardien Guglielmo Vicario, les défenseurs centraux Romero-van de Ven, et un paquet d'attaquants (Richarlison, Odobert, Werner...).
La malédiction s'étend jusqu'à la finale de Bilbao, que manqueront sur blessure James Maddison, Lucas Bergvall et Dejan Kulusevski. Le capitaine Heung-Min Son est rétabli, mais son rendement décevant cette saison ne gonfle pas d'optimisme les supporters des Spurs.
Certains d'entre eux ont commencé à prendre en grippe "Ange", comme il est appelé en Angleterre, au bout d'une campagne désastreuse en championnat (17e au classement après 21 défaites).
Selon la presse britannique, son avenir dans le nord de Londres dépendrait en grande partie du résultat de la finale européenne à venir.
En cas de victoire, celui qui est arrivé à l'été 2023 pourrait être élevé au rang de héros local dans un club privé de titre depuis 2008 (Coupe de la Ligue) et dont le dernier trophée européen remonte à 1984 (Coupe de l'UEFA).
En septembre dernier, Postecoglou avait été moqué après avoir rappelé qu'il gagnait "toujours quelque chose" à la fin de ses deuxièmes saisons, en club ou en sélection.
C'est effectivement ce qu'il a fait avec South Melbourne et Brisbane Roar (championnat d'Australie), l'équipe d'Australie (Coupe d'Asie), Yokohama (championnat du Japon) et le Celtic Glasgow (triplé domestique en Ecosse).
Il lui reste un match à gagner pour prolonger la belle série et faire taire ses détracteurs.
A Bilbao, le Portugais et l'Australien d'origine grecque s'arracheront le billet pour la Ligue des champions promis au vainqueur. Malheur au vaincu!
Le limogeage en novembre d'Erik ten Hag et l'arrivée d'Amorim, jeune crack venu du Sporting, étaient censés réenchanter Old Trafford, le "théâtre des rêves" au surnom devenu désuet.
Mais le souffle d'espoir entourant le technicien de 40 ans est très vite retombé.
Son système tactique préférentiel (3-4-3) a semblé inadapté à l'effectif, sa gestion du cas Marcus Rashford (mis de côté puis exfiltré en prêt à Aston Villa) a posé question et sa franchise face au caméra a allumé quelques incendies.
L'équipe doit s'améliorer "partout" car elle n'est "pas à la hauteur", répète-t-il souvent. "C'est ma faute, je suis responsable. Si nous ne pouvons pas changer cela rapidement, nous devrions donner notre place à d'autres personnes", a-t-il même lâché il y a une dizaine de jours.
Manchester United devrait toutefois maintenir sa confiance au Portugais, dont le recrutement a coûté plus de dix millions d'euros, même au bout d'une saison désastreuse en Premier League (16e avant la dernière journée).
Sous sa direction, le club au maillot rouge a perdu 14 de ses 26 matchs en championnat. En Ligue Europa, en revanche, c'est une autre histoire: son équipe est invaincue en 10 matchs et la machine tourne à plein régime, avec une moyenne de 2,8 buts par match, à mille lieues des pauvres statistiques affichées en championnat.
Le dernier trophée continental remporté par Manchester United remonte à 2017, sous José Mourinho, déjà en Ligue Europa.
Si Amorim a eu son lot de joueurs défaillants (Onana, Hojlund, Zirkzee...) ou blessés (Shaw, Mainoo, Amad, Mount...) en cours de saison, la palme de la malchance revient à Ange Postecoglou.
L'entraîneur australien de 59 ans, né à Athènes, a été douché par une pluie de forfaits de longue durée sur toute l'étendue du terrain: le gardien Guglielmo Vicario, les défenseurs centraux Romero-van de Ven, et un paquet d'attaquants (Richarlison, Odobert, Werner...).
La malédiction s'étend jusqu'à la finale de Bilbao, que manqueront sur blessure James Maddison, Lucas Bergvall et Dejan Kulusevski. Le capitaine Heung-Min Son est rétabli, mais son rendement décevant cette saison ne gonfle pas d'optimisme les supporters des Spurs.
Certains d'entre eux ont commencé à prendre en grippe "Ange", comme il est appelé en Angleterre, au bout d'une campagne désastreuse en championnat (17e au classement après 21 défaites).
Selon la presse britannique, son avenir dans le nord de Londres dépendrait en grande partie du résultat de la finale européenne à venir.
En cas de victoire, celui qui est arrivé à l'été 2023 pourrait être élevé au rang de héros local dans un club privé de titre depuis 2008 (Coupe de la Ligue) et dont le dernier trophée européen remonte à 1984 (Coupe de l'UEFA).
En septembre dernier, Postecoglou avait été moqué après avoir rappelé qu'il gagnait "toujours quelque chose" à la fin de ses deuxièmes saisons, en club ou en sélection.
C'est effectivement ce qu'il a fait avec South Melbourne et Brisbane Roar (championnat d'Australie), l'équipe d'Australie (Coupe d'Asie), Yokohama (championnat du Japon) et le Celtic Glasgow (triplé domestique en Ecosse).
Il lui reste un match à gagner pour prolonger la belle série et faire taire ses détracteurs.