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Cette question ne présente aucun caractère anodin au vu de la logique historique qui rappelle, d’une manière on ne peut plus pragmatique, les tenants et aboutissants de l’ensemble des faits ayant caractérisé le vaste mouvement de colonisation d’un certain nombre de pays, particulièrement africains et maghrébins en quête de ressources assurant une certaine expansion économique et politique.
“A Washington, nous disons que le dossier du Sahara occidental marocain est définitivement clos et nous nous préparons maintenant à ouvrir le dossier du Sahara oriental marocain” dixit Charles DahanEn effet, la France, à l’instar d’un certain nombre de puissances mondiales, s’appuyant sur un potentiel armurier inestimable et des potentialités économiques considérables s’est lancée dans un large processus colonial à la recherche de potentialités minières, agricoles et humaines susceptibles de renforcer sa primauté à l’international et de lui permettre de se frayer un chemin vers la supériorité géo-économique par ailleurs convoitée par nombre de puissances plus au moins semblables à travers le monde d’autan.
Ayant colonisé plusieurs contrées africaines entre autres, sous diverses formes dont particulièrement le protectorat au Maroc et rattrapée par la vague des grandes indépendances mues par les slogans de la souveraineté des peuples en question et des mouvements de libération déclenchés dès lors, la France s’est résignée à se défaire des liens de protectorat qui l’a rattachée au Maroc des suites d’une lutte acharnée du peuple marocain guidé par son Souverain légitime, Feu SM le Roi Mohammed V, Trône et peuple étant profondément attachés à l’intégrité territoriale du pays.
Ainsi, la démarche entreprise par le vice-président du World Moroccan Jewry traduit, en tout état de cause, la détermination, longtemps occultée du fait de l’attitude hostile, fallacieuse et insidieuse du voisin de l’Est.
Cette action intervient, par ailleurs, pour corriger un fait historique traduisant un expansionnisme colonial assoiffé qui s’est matérialisé conjoncturellement par le fait de continuer à exploiter le sol du Sahara oriental, le colonisateur hexagonal considérant que l’Algérie était et demeurerait territoire français. C’est d’ailleurs ce qui a « justifié » la partition ciblée du tracé frontalier prémédité par ladite puissance coloniale.
Non seulement elle fait suite - suite logique et objective – aux développements contextuels mais elle répond au besoin non encore assouvi du parachèvement du processus de la récupération légitime de la souveraineté intégrale du Royaume sur la totalité de son territoire, jadis spolié mais aussi restaurer autant que faire se peut les vestiges de l’histoire et de la légitimité.
Là-dessus, il faut rappeler, dans cette même veine, que le dossier du Sahara occidental marocain, depuis la reconnaissance par les Etats-Unis d’Amérique en 2020 de la souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de ses provinces du Sud à l’ombre de tensions exécrables entre Rabat et Alger, marque un tournant décisif sur le plan national, régional, continental et international.
La réouverture de ce dossier, par ailleurs tardive pourrait attiser l’hostilité et perturber l’équilibre régional qui pâtit de l‘entêtement aveuglément acharné de la junte politico-militaire qui préside à la destinée de cette pauvre Algérie…
D’autre part, en plaçant le désormais dossier du Sahara oriental marocain au milieu de l’agenda diplomatique américain, le World Moroccan Jewry cible le repositionnement du débat autour de l’intégrité territoriale totale et parfaite du Maroc dans un exercice de reprise de la lecture de l’histoire globale de la région…
Aussi, faudrait-il suivre les futurs développements de cet ancien-nouveau dossier et scruter la réaction du Département d’Etat américain de même que celles des pays européens, africains, latino-américains et asiatiques favorables à la clôture du dossier du Sahara marocain (dans son intégrité totale).
En somme, le voisin de l’Est ne fera qu’exaspérer, comme à son habitude, les tensions et les différends déjà grandement alimentés. Quant aux milieux observateurs internationaux, cela présage de l’ouverture d’un nouveau dossier qui s’ajoutera à la liste longue et épineuse des faits ambigus et incertains assombrissant la définition des traces frontalières de la région maghrébine.
Rachid Meftah