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60 hectares d’arganier, de caroubier et de thuya, entre autres, sont partis en fumée à cause de cet incident qui a été maîtrisé grâce aux moyens déployés par la Protection civile et les Eaux et forêts.
D’après une source fiable, les suspicions pèsent sur deux jeunes filles de la région, et qui auraient accidentellement déclenché l’incendie. D’autre part, nous avons appris qu’une paysanne qui tentait de sauver sa ruche, avait été grièvement brûlée au niveau des bras. A l’heure où nous mettions sous presse, les équipes de lutte mobilisées par les Eaux et forêts poursuivaient leurs efforts en vue d’éviter que l’incendie ne reprenne d’activité. Il convient de rappeler que l’arganeraie d’Essaouira ne cesse de faire les frais de la barbarie des hommes. Particulièrement ceux qui ont fait vœu d’augmenter leur fortune sous prétexte de donner de nouveaux toits aux résidents de cette ville dont la démographie ne cesse de suivre la courbe de l’évolution du secteur touristique.
Il faut néanmoins rappeler que l’arganier dont des dizaines, si ce n’est de centaines de spécimens sont partis en fumée samedi est une essence endémique spécifiquement marocaine unique en son genre. Il est à la fois une curiosité botanique, un véritable paradoxe phytogéographique et un trésor national irremplaçable.