Entame réussie de Simone

Nommé lundi dernier entraîneur de l'AS Monaco, l'Italien Marco Simone a réussi ses débuts sur le banc avec un match nul ramené de Bastia (1-1).
Tout le monde attendait l'effet psychologique de la nomination de l'ancien joueur monégasque et le résultat ramené de Corse, s'il ne permet pas à l'ASM de sortir de la zone de relégation, est encourageant même si l'édifice reste fragile.
De retour au centre d'entraînement de la Turbie, samedi matin, Marco Simone est revenu sur la rencontre qui constitue sa première expérience comme entraîneur.
"C'est une première et, personnellement, j'ai bien vécu le match, j'étais assez serein. Ma seule inquiétude, c'était par rapport à l'équipe et au résultat nécessaire", a-t-il dit.
Ce premier match sur le banc n'est pour lui que le point de départ d'un grand chantier de reconstruction et Marco Simone, qui n'a pas manqué depuis sa prise de fonction de souligner qu'il n'est ni "un magicien", ni "encore un entraîneur", sait très bien qu'il lui faudra l'appui nécessaire de son staff et de ses dirigeants pour y parvenir.
Le chemin sera en effet encore long pour que le groupe, qui a été quasiment modifié de fond en comble à l'inter-saison, puisse trouver une vraie cohésion et compétitivité.
"Le message est passé sur les premières choses que j'ai demandées: respect des consignes, disponibilité, engagement et envie. Ces valeurs sont ressorties dans le jeu et dans la difficulté. C'est un point positif. J'ai été fier des joueurs sur ce plan-là car il y a eu la bonne attitude, même s'il y a eu des choses ratées qu'il faudra corriger", a-t-il souligné.
Le signal donné a donc été reçu pour Marco Simone qui estime que "la réponse à ces attentes était la base nécessaire pour retrouver la sérénité".
L'Italien fut l'un des attaquants vedettes de l'ASM -meilleur buteur avec David Trezeguet lors du titre de champion de France en 2000-, mais il a vu le club sombrer inexorablement après l'épopée de la Ligue des champions en 2004 et la finale perdu face à Porto.
Le défi n'est pas mince pour Marco Simone, qui rêvait depuis longtemps d'entraîner Monaco et qui va devoir pallier son manque d'expérience comme coach et faire gagner l'équipe en confiance en lui communiquant la détermination qui est la sienne "au niveau moral, du respect et de la dignité personnelle, de l'engagement sur le terrain par rapport au maillot".
Aujourd'hui, avec l'aide de ses assistants, Jean Petit, une figure emblématique du club, et de Frédéric Barilaro, qui était auparavant chargé de la formation, ce rêve, il va lui falloir le prendre à bras le corps. Et ce dès lundi, face à Arles-Avignon, qui viendra au stade Louis-II où une première victoire semble impérative.