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Le “Biladi”, qui devait quitter le port de Sète jeudi soir, a été assigné le premier, suite à la notification d’une décision de “saisie conservatoire” exécutée par huissier. A son tour, le “Marrakech” a été retenu, à son arrivée de Tanger, vendredi.
Les armateurs des deux bateaux doivent payer de lourdes factures, notamment de gasoil, accumulées durant les derniers mois, selon des sources portuaires.
Du fait de cette saisie, quelque 400 passagers qui devaient prendre la mer à bord du “Biladi” ont été bloqués au port depuis jeudi après-midi.
Ils ont bénéficié sur place, d’un dispositif “important” de prise en charge, a-t-on assuré samedi auprès du Consulat général du Maroc à Montpelier.
Pour éviter tout débordement, les services consulaires marocains se sont mobilisés, en coopération avec les autorités locales, pour apporter toute l’assistance nécessaire aux passagers, dont la plupart d’entre eux ont été relogés dans des hôtels à proximité du port, alors que des lits ont été aménagés au sein de la gare maritime pour ceux ayant souhaité rester sur place (une trentaine), a-t-on précisé de même source.
La Consule générale du Maroc à Montpellier, Soraya Jabry, et ses collaborateurs se sont rendus sur le port pour prêter “assistance et confort psychologique, matériel et logistique, en étant à leur côté de bout en bout dans cette épreuve”, a-t-on appris de même source.
“La bonne collaboration avec les autorités françaises a permis de canaliser la situation” et d’”éviter tout désagrément majeur à nos ressortissants”, souligne le communiqué dudit Consultat général.
Les enfants en bas âge ont été logés la nuit de jeudi à vendredi dans des hôtels de proximité avec leurs parents, alors que pour les autres, des lits ont été aménagés au sein de la gare maritime pour les accueillir, avec mise à disposition de nourriture à volonté, selon la même source.
La trentaine de personnes restées sur les lieux, espérant repartir sur le “Marrakech” devant arriver vendredi, ont été également “accompagnées, assistées et prises en charge” une deuxième nuit, avec la contribution notamment d’associations marocaines, dont celle des travailleurs et commerçants marocains de Nîmes.
Ces personnes ont pu reprendre samedi matin la route d’”une manière sereine”, de même qu’une dizaine de transporteurs qui “ont fait le choix délibéré de passer la nuit à la gare maritime pour être près de leurs fourgons en surcharge”.
Les services consulaires ont “assuré leur sécurité via les autorités françaises compétentes jusqu’au dernier départ samedi à 18h30”, indique le communiqué.
Depuis le début de l’incident, une permanence a été, par ailleurs, assurée en continu au niveau du Consulat général du Maroc à Montpellier, avec la mise en place de lignes téléphoniques dédiées pour recueillir “toutes les doléances ou orientations sur toutes les questions qui pourraient se poser aux passagers ou aux membres de leurs familles”.