-
Bombardements israéliens et combats avec le Hamas dans la bande de Gaza
-
Pékin condamne les allégations "infondées" de Washington sur son soutien présumé à l'industrie de guerre russe
-
Tollé international après l'adoption de la loi britannique visant à expulser des migrants au Rwanda
-
Une offensive sur Rafah inquiète les travailleurs humanitaires
-
Arrestation de trois Allemands suspectés d'espionnage pour la Chine
Voici les principaux points du plan de sortie de crise en Syrie, proposé par la Ligue arabe et accepté «sans réserves» par le régime de Bachar Al Assad, confronté à un vaste mouvement de contestation dont la répression a fait, selon l’ONU, plus de 3.000 morts depuis la mi-mars:
1 - Arrêt total des violences, quelles que soient leurs sources, pour protéger les citoyens syriens.
2 - Libération des détenus qui ont été arrêtés en raison des événements en cours.
3 - Evacuation de toute force militaire des villes et des quartiers résidentiels.
4 - Autorisation pour les organisations concernées de la Ligue arabe et les médias arabes et internationaux de se déplacer librement partout en Syrie pour s’informer de la réalité de la situation.
Une fois que le gouvernement syrien aura fait preuve d’un «progrès tangible» sur ces quatre points, «le comité ministériel arabe ad-hoc effectuera les contacts et les consultations nécessaires avec le gouvernement et les diverses composantes de l’opposition syrienne pour préparer une conférence de dialogue national dans un délai de deux semaines», selon le texte du plan.
Le plan ne précise pas de date pour le début de ce délai, ni de lieu pour la conférence. La Ligue arabe avait proposé dans un premier temps que le dialogue se tienne au Caire. Selon des diplomates arabes, le gouvernement syrien veut qu’il ait lieu en Syrie, ce que l’opposition refuse catégoriquement.